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samedi 30 juin 2007

La Méditation

« Entre dans le silence et sache que Je suis Dieu » (Psaumes :46: 10)
La méditation est une technique très ancienne permettant à l'homme d'accéder aux trésors de Dieu qui sont en son coeur. Elle a pour objet de créer un canal de communication entre le cerveau physique et l'âme, puis avec l'Atma. Il y a plusieurs techniques de méditation mais nous n'allons pas les énumérer ici.

En plus de créer un canal entre le haut et le bas, la méditation calme le mental, affine les émotions et purifie le corps physique si bien que l'homme extérieur devient progressivement réceptif à l'influence de l'âme. Cela se traduit par le développement de l'intuition qui se manifeste de plus en plus fréquemment. Le disciple ressent de plus en plus souvent une certaine paix intérieure qu'il n'avait jamais expérimentée auparavant et qui s'approfondit au fur et à mesure qu'il pratique. Il devient plus tolérant et plus aimant envers autrui.

On dit que la patience est une vertu!
Avec le temps, si le disciple pratique régulièrement, il arrive un jour où l'homme extérieur et l'âme se fondent en une seule unité si bien que l'âme gouverne parfaitement l'homme extérieur. Il faut savoir que ces résultats prennent plusieurs vies avant de se manifester car dans la nature tout va lentement. C'est pour cela qu'il faut être très patient. A ce propos, les Maîtres conseillent toujours de pratiquer sans attendre les fruits de nos efforts car ce qui est certain, une fois les actes posés, les fruits en résulteront inéluctablement en temps opportun, quand Dieu trouvera que le moment est venu. Maharajji a l'habitude de dire que c'est petit à petit que la transformation du disciple s'accomplit. En fait quand le disciple pratique, une transformation intérieure se produit dans ses corps subtils et dans ce qu'on appelle les chakras. (Nous avons déjà signalé dans un article précédent combien il est dangereux de vouloir développer artificiellement les chakras par des expériences “miracles” trouvés dans des livres ou sur conseil de gens qui ne savent pas ce qu’ils font.)

Le Maître voit ses transformations avec ses yeux divins avant que ces transformations n'engendrent un effet extérieur. Cependant, le disciple lui, ne percevant encore rien au début, il se dit que rien ne se passe et souvent se décourage. C'est une erreur commune. La sadhana, c'est comme le paysan qui sème une graine dans le sol. Quand il a fini cette opération simple, il semble que dans les premiers jours rien ne se passe. Mais le paysan a été instruit par l'expérience et ne s'impatiente pas inutilement. Il fait ce qu'il faut à savoir arroser si nécessaire, enlever les mauvaises herbes et protéger l'aire du semis des oiseaux et de petits animaux. Puis il attend le temps qu'il faut et en général au bout de quelques jours, une petite plante frêle perce le sol, en route pour son ascension irrésistible vers les hauteurs! Le paysan ne s'inquiétait pas avant la germination car il sait que la graine passe par différentes phases de transformation dans le sol, et que tout ce cycle doit être accompli avant que la petite plante naissante n'apparaisse à l'extérieur.

Les acquis du passé
Bien sûr, nous voyons que certains disciples ont rapidement des résultats, semblant progresser à une vitesse phénoménale. Ce n'est pas le fait d'un miracle ni d'une justice partiale car Dieu n'est jamais injuste et fondamentalement les miracles n’existent pas. Ce qui nous apparaît comme un rapide progrès est dû au fait que ces disciples avaient déjà atteint ou approché ses niveaux dans la vie précédente et ils ne font que retrouver d'abord ces niveaux avant de le dépasser dans la vie présente s'ils poursuivent leur sadhana. En effet, dans chaque vie, on doit d'abord retrouver le niveau atteint dans la vie précédente avant de progresser quand on devient adulte. En fait, les différents corps d'un enfant ne peuvent supporter les hautes vibrations de l'âme et par conséquent, le niveau spirituel atteint dans la vie précédente est momentanément mise en sourdine.

Rien ne vaut un guide sûr
Ce qu'on pourrait ajouter c'est que l'idéal est de pratiquer la méditation sous la direction de son Maître. Certains rétorqueront qu'ils n'ont pas besoin de Maître car on trouve des techniques de médiation dans des livres et qu'il suffit de les utiliser et c'est parti! Nous demanderons à ces personnes : si vous voulez visiter ou traverser une forêt située dans un pays qui vous est inconnu, vaut-il mieux s'appuyer uniquement sur les descriptions faites par un de vos amis, les renseignements donnés par un livre servant de guide ou bien se faire accompagner par un natif de la région qui connaît bien cette forêt? Tout le monde s'accordera à reconnaître qu'il vaut mieux choisir un guide natif de la région plutôt que des descriptions d'amis ou d'un livre si détaillé soit-il!

Et pourquoi avons-nous comparé la méditation à la visite ou la traversée d'une forêt? Tout simplement parce que quand on pratique la méditation, la conscience va se mouvoir sur des plans qui ne sont pas le plan physique auquel on est accoutumé. Donc on a besoin d'y être guidé par celui qui s'y meut et les connaît comme nous autres hommes ordinaires connaissons le plan physique. De plus il y a certaines façons de méditer qui peuvent être préjudiciables au disciple. S'il a un Maître, celui-ci interviendra sur les plans subtils pour corriger ces erreurs.

Entre de bonnes mains
Maharajji intervient ainsi de temps en temps chez ses disciples quand c'est nécessaire pour redresser certaines situations que le disciple soit à Rishikesh ou à l'autre bout de la planète car son oeil divin veille en permanence sur ses disciples. Cette aide peut se faire par l'intermédiaire de l'intuition, d'un rêve ou des perceptions spirituelles directes. Si le disciple a des facultés spirituelles assez développées, il peut alors entendre clairement la voix du Maître lui recommandant de faire ceci ou cela ou de corriger telle façon de faire erronée. Mais ce n'est pas tout. Le Maître est aussi celui qui, quand il juge que le disciple a fait suffisamment de progrès, lui donne un surcroît d'énergie spirituelle pour hisser sa conscience à un niveau auquel l'élève seul n'aurait jamais pu prétendre.

Les fleurs de l'aspiration ardente
Bien entendu, pour diverses raisons, certains chercheurs ne pourront pas quitter leur pays pour aller trouver un Maître qui vit en Inde ou ailleurs. Dans ce cas par l'aspiration spirituelle et par la prière et la dévotion envers ce Maître qu'on a choisi, on peut se mettre sous sa direction spirituelle. La Maître est un être essentiellement spirituel et il sait qui dans le monde entier, aspire à être guidé par lui. Donc si le chercheur le mérite, le Maître le guidera et le protégera même s'ils ne vont jamais se rencontrer physiquement dans cette vie. Nous rapportons un tel cas sur ce blog avec l'histoire de la nonne hollandaise dans la section « Les disciples racontent ». Cette nonne n'a jamais rencontré physiquement Maharajji mais il la guida quand c'était nécessaire. Beaucoup de chercheurs sincères de par le monde ont expérimenté avec succès cette solution. Par contre, si on a les possibilités d'aller près du Maître, rien ne vaut le fait de passer quelque temps auprès de lui car le Maître peut aider davantage un élève qui est momentanément disponible, dégagé des soucis quotidiens du monde.

En effet, nous parlons ici d'énergies et ces énergies ne peuvent être données par le Maître que quand les conditions sont réunies sous peine de produire des résultats contraires de ce qu'on désirait. Les médecins n'opèrent les grands malades que si certaines conditions d'hygiène et de sécurité de l'acte médical sont réunies pour ne pas mettre en danger la vie du patient. Les Maîtres agissent pareillement. Ils ne peuvent octroyer une trop grande quantité d'énergie à celui qui baigne dans le monde, boit régulièrement de l'alcool ( on pourrait citer d'autres exemples d'agissements nocifs pour accéder à de hauts plans de conscience), n'a pas le mental calme ou les émotions momentanément mis sous contrôle. Quand on est près du Maître on fait en général des efforts pour être assez pur et cela facilite cette transmission d'énergies.



Ne pas faire une chose et son contraire
Une dernière chose avant de terminer cet article. Autrefois, ceux qui voulaient s'adonner à la méditation et à la sadhana en général se retiraient dans des monastères, des grottes ou des lieux isolés quelconques pour échapper au tumulte de la vie et à ces sollicitations de toutes sortes. Ce n'est plus ce que qui est souhaitable aujourd'hui et Maharajji dit que nous devons pratiquer là où nous sommes tout en faisant face à nos devoirs dans la société. Chaque cycle a ses exigences. Cependant, ce conseil ne veut pas dire que celui qui veut progresser spirituellement peut s'adonner à tout ce qui se passe actuellement dans ce monde moderne. Il faut, selon l'expression consacrée, être dans le monde sans être du monde. Certaines habitudes, en effet, ne favorisent pas le progrès en particulier s'adonner à beaucoup l'alcool, des drogues, trop de viande, trop s'abandonner à des pratiques sensuelles, être trop matérialiste. Il ne s'agit pas ici de questions morales car en général, la morale n'est que l'image déformée d'une loi naturelle non perçue clairement. Si nous disons que ces pratiques ci-dessus énumérées sont contraires au progrès, c'est parce qu'elles alourdissent les corps subtils au lieu de les affiner. Donc s'y adonner pendant qu'on suit une sadhana, c'est comme si on veut aller quelque part et on fait un pas en avant et deux pas en arrière . Quel en serait le résultat?

Une fois cela dit, même tous ceux qui, jusque-là font cela, ne sont pas moins dignes que les autres pour commencer une sadhana. Qui est capable de jeter la pierre à son frère, ne passons-nous pas tous par là? Le tout est de progressivement rompre avec les habitudes du passé. Marie-Madeleine dont la vie n'avait pas été un modèle de vertu jusqu'à la Rencontre, se révéla avoir plus de vertu à la fin que certain disciples de première heure du Christ en Palestine ... C'est la dévotion au Sentier, au Maître et à Dieu qui compte et non ce qu'on est aujourd'hui. Quand on a beaucoup de dévotion, les faiblesses sont facilement dépassées!

Que la paix de Maharajji soit sur tous !

mercredi 20 juin 2007

La réalisation spirituelle d'un point de vue technique

Le but de la vie
Dans un précédent article, nous avons dit que la présence de l'homme sur Terre avait un but, à savoir atteindre la réalisation divine, appelée aussi par divers autres noms comme la réalisation du Soi, l'illumination spirituelle, l'illumination cosmique, la libération, la Maîtrise. Tous ces noms désignent en fait cet état où l'homme réalise non plus intellectuellement mais de façon permanente dans son vécu, dans tout son être qu'il est un avec la Divinité et avec toute la création. Non seulement il est désormais conscient de son immortalité mais en plus, il a fait sien la sagesse et l'amour de Dieu au point qu'il ne vit plus pour lui-même comme cela a été le cas pendant des éons mais il vit pour servir Dieu pour le bien de tous les êtres. Alors que l'amour de l'homme ordinaire pour son prochain est toujours motivé par quelque facteur plus ou moins intéressé, celui qui est réalisé quant à lui, il aime chaque être sans condition, même ceux qui le haïssent car sa nature est simplement devenue amour et aucune graine de mal ou d'indifférence ne saurait se trouver en lui.

Le Sadguru
Il n’a plus aucune attraction pour les choses terrestres. Jamais plus il ne poursuivra aucun but personnel ni égoïste. Celui qui a atteint cet état est appelé un Maître (on lui attribue quelques autres noms) car désormais, il maîtrise parfaitement sa nature mentale, émotionnelle et physique ainsi que les lois de la nature et les lois spirituelles. Seul celui qui a atteint ce sommet est appelé le Sadguru, le vrai Maître, le vrai Gourou, le véritable Instructeur car ayant parcouru le chemin entier qui mène des sombres vallées de l'ignorance au sommet de la montagne de l'illumination, il a toutes les capacités et toute l'expérience pour y conduire ceux de ses frères et soeurs qui veulent bien se soumettre à l'entraînement pour atteindre ce même but sublime.

Un dieu qui s'ignore
Quand on lit les Écritures des différentes religions du monde, on est frappé par la récurrence du nombre sept. C'est qu'en fait Dieu s'exprime toujours dans le monde manifesté par une combinaison de sept énergies pour attendre Ses desseins. Et c'est ce que les Grecs par exemple ont évoqué dans leur mythologie, écho de la sagesse primordiale et éternelle, en assignant à leur dieu Apollon, une lyre à sept cordes qui chantent les mystères de la nature. Il ne sera donc pas étonnant d'apprendre que l'homme aussi est un être fait de sept corps correspondant à autant d'états de conscience dont le plus grossier est celui du corps physique et le plus raffiné est celui de l'Atma (l'Esprit), pur rayon de Dieu en l'homme. C'est cet Atma qui fait de l'homme un vrai fils de Dieu ou un dieu comme le dit le Seigneur Jésus-Christ en Palestine:
«N'est-il pas écrit dans votre loi « j'ai dit que vous êtes des dieux ?» (Bible, Jean 10:34)
Le Seigneur Krishna n'avait pas enseigné autre chose trois mille ans plus tôt, à son bien-aimé disciple Arjuna:
«Il voit vraiment celui qui voit que le Seigneur Suprême est de façon égale logé en tous les êtres, impérissable au dedans du périssable. » (Bhagavad Gita 13:28)

Le chemin obstrué
Cependant, cette divinité de l'homme doit être réalisée, activée pour ainsi dire car elle est à l'état potentiel tant qu'il n'a pas atteint la réalisation. En effet, l'homme moyen ne vit point selon la conscience de l'Atma, l'Esprit divin, car il s'exprime essentiellement à travers ce qu'on appelle la triple personnalité inférieure constituée de bas en haut du corps physiques, du corps émotionnel et du corps mental concret (en effet il existe un mental abstrait auquel l'homme moyen n'a pas accès).

Un tel homme n'a même pas accès à son âme qui n'est pas placée aussi haut que l'Atma car elle se trouve à mi-parcours entre le haut et le bas, dans le mental abstrait, là où la partie qui constitue l'homme inférieur et celle qui constitue l'homme spirituel se rejoignent et où l'intuition commence à se manifester.

Et pourquoi n'a-t-il pas la conscience de l'âme et de l'Atma qui pourtant sont en lui? Tout simplement parce que pour que l'homme physique ait accès à ces états de conscience, il doit dégager, reconstruire et embellir le chemin que la nature avait initialement construit pour lui lors de l'involution (descente du plan divin sur le plan grossier physique). Avec le temps, ce chemin initial et naturel a été envahi et obstrué par les mauvaises herbes, la forêt des erreurs et les éboulis engendrés par la croissance physique, émotionnelle et mentale qui étaient une étape nécessaire pour faire les expériences sur terre et en tirer la sagesse et l'amour divins de façon consciente. On voit donc clairement que l'homme ordinaire a la divinité en lui mais il ne peut la manifester car il en a perdu le chemin.

De très rares moments de grâce
On peut exprimer la même idée en disant que concernant l'homme ordinaire, il n'y a pas de communication directe et permanente entre l'âme et le cerveau physique en raison du barrage constitué par les pensées , les émotions et un corps physique non adapté. Le résultat est que cet homme dépend seulement de son cerveau, de ses émotions et des besoins de son corps physique dense. A plus forte raison il ne peut rien recevoir de l'Atma qui est encore plus haut. Le fait d'être ainsi déconnecté de la sagesse divine lui fait commettre beaucoup d'erreurs dans sa vie. C'est comme un tout petit enfant qui est laissé seul au rez-de-chaussée alors que ses parents (l'âme et l'Atma) vivent dans les étages supérieurs. Il fera beaucoup de bêtises faute de sage direction. On remarquera que de temps en temps, quand l'homme est plongé dans une très grande détresse ou quand il a un besoin impérieux d'une solution à un problème grave, il s'abandonne complètement et momentanément. Ce barrage constitué par le moi extérieur est alors rompu, le voile est déchiré pendant quelques instants permettant à l'âme qui veille toujours de le guider et protéger, de lui donner des conseils par l'intermédiaire d'un rêve ou d'une intuition lumineuse.

Mais revenons à notre sujet. La réalisation spirituelle ou l'illumination est obtenue quand l'Atma gouverne tout l'être, de haut en bas et que l'homme dans son corps physique vit selon la Volonté, l'Amour et la Sagesse de Dieu émanant de son Atma car il y a une communication directe, de bas en haut et de haut en bas, sans aucune obstruction entre l'Atma et le cerveau physique. C'est cela la réalisation spirituelle d'un point de vue technique.

Construire le chemin d'or
Par conséquent, on voit de ce qui précède, que le chemin spirituel conscient (car il y a une étape initiale inconsciente qui précède ces deux étapes terminales constituée par d'innombrables vies pendant lesquelles les expériences terrestres et le karma constituent son chemin de progrès) se fait en deux grandes étapes, à savoir premièrement créer un contact entre l'homme du plan physique et l'âme puis ensuite, à partir de l'âme, jeter un pont d'or vers l'Atma. Pour cela il y a plusieurs disciplines que les Maîtres nous enseignent pour reconstruire ce chemin entre l'homme physique et sa contrepartie spirituelle. Parmi ces disciplines, il y a par exemple la méditation et le japa (répétition d'un mantra) qui, combinés avec une compréhension philosophique et une une hygiène de vie, nous permettent d'atteindre le but un jour si nous sommes persévérants, endurants et réguliers dans notre pratique. Chaque Maître véritable sait ce qui convient le mieux à ses disciples.

dimanche 10 juin 2007

Tout le monde peut-il pratiquer?

L'âme aussi a faim
Nous avons dit que Maharajji travaille en ce moment d'arrache-pied afin de tourner les coeurs des hommes vers Dieu. La question que l'on pourrait se poser est de savoir si tous les hommes sur cette terre sont en mesure de s'adonner à une pratique spirituelle aujourd'hui. On pourrait d'abord répondre en disant que celui qui a une âme, et tout un chacun en a une, doit nourrir cette âme de la même manière que celui qui a un corps physique doit le nourrir. Et l'âme se nourrit par une pratique spirituelle. Ensuite, on pourrait répondre que, à part quelques très rares exceptions, l'humanité dans son ensemble est aujourd'hui suffisamment avancée pour que toutes ses unités se tournent vers une telle pratique. Les choses sont plus logiques qu'il n'y paraît au premier abord comme nous allons brièvement l'expliquer.

Le Grand Périple
D'après les enseignements des orientaux et de certaines fraternités mystiques occidentales, les hommes ne sont pas sur terre par hasard. Il y a un Plan divin qui préside à ce séjour qui est un très long périple en vue d'acquérir plus de sagesse divine. Par conséquent, quand vient le moment de ce que nous appelons habituellement la « création » (qui n'est en fait que le réveil à une activité nouvelle de la vie de Dieu dans l'univers manifesté après une période de repos, ces cycle s activité-repos se répétant à l'infini), des vagues de vie successives descendent du plan divin pour venir sur terre pour entreprendre leur apprentissage et retourner au sein de la Divinité une fois la sagesse acquise. Tout ce processus de descente et de remontée vers la Divinité pourrait être appelée à juste titre le Grand Périple et il dure des millions d'années... Et l'humanité dans son ensemble commence à entamer la phase de remontée. Bien entendu, certaines unités humaines ont devancé les autres pour certaines raisons que nous n'allons pas évoquer ici pour ne pas rendre notre exposé trop complexe. Ces unités en avance sont ceux qui sont les Maîtres dont ceux de la lignée Sacha.


Les deux guides
Cet apprentissage pendant le Grand Périple se déroule sous l'égide de deux grandes lois divines, celle de cause à effet ou karma et celle de réincarnations successives. Ces deux lois conduisent à une troisième qui est la loi d'amour-sagesse, amour et sagesse étant les deux faces d'une même pièce.


La loi de justice
La loi de cause à effet est celle selon laquelle chaque cause produit un effet qui lui ressemble. On l'appelle aussi à juste titre la loi de compensation. Par exemple si un individu accomplit un acte bénéfique pour autrui, il sera tôt ou tard bénéficiaire d'un acte équivalent de bonté de la part d'autrui au moment où il en a le plus besoin, cet autrui n'étant que l'intermédiaire de la loi de rétribution. Si au contraire il agit mal, faisant souffrir ainsi son frère, il recevra également tôt ou tard, au moment le plus opportun pour qu'il en tire les meilleures leçons possibles, la monnaie de sa pièce et souffrira donc de la même manière qu'il a fait souffrir. Cette loi est appelée loi de karma dans l'Hindouisme et le Bouddhisme. C'est une loi de justice qui donne à chacun, aussi bien dans le domaine spirituel que dans le domaine matériel ce qu'il mérite exactement. En un mot, et comme on le dit souvent, chacun récolte ce qu'il a semé. Cette loi n'a pas pour objet de punir mais de guider infailliblement, à travers le temps (donc au cours des différentes vies), vers la sagesse et l'amour en faisant comprendre les justes leçons à tirer de notre comportement que ce soit en pensée, en parole ou en action.


De plus, tant qu'un individu amasse du karma fût-il celui qui apporte la satisfaction (on dit en général « bon » karma) ou la souffrance (« mauvais » karma), il ne peut atteindre la perfection et il doit toujours revenir sur terre pour récolter le fruit de ce karma. Seule une action désintéressée n'entraîne ni bon ni mauvais karma.
C'est ce que souligne la Bhagavad Gita 3:19 :
« Par conséquent, sans aucun attachement pour les résultats, accomplis toujours tes actions, car agissant ainsi, tu atteindras le Suprême. »


La loi du temps
Quant à la loi des renaissances successives ou loi de réincarnation, c'est celle selon laquelle tant qu'un individu n'a pas atteint la sagesse divine, il devra revenir sur terre autant de fois que nécessaire pour continuer son apprentissage. Par conséquent l'homme vit plusieurs vies successives qui le portent de plus en plus vers la perfection divine. Au fond, tout cela paraît logique car dans nos écoles humaines, tant qu'une jeune personne n'a pas encore passé le diplôme lui permettant d'obtenir un emploi, elle revient chaque année sur les bancs de l'école ou de l'université. Celui qui exigerait que l'homme atteigne la perfection en une seule vie pour aller s'asseoir avec Dieu et Ses anges ne serait pas du tout sage...


Une connaissance indispensable
Si on voulait faire une analogie entre le Grand Périple et l'école, on dirait que la perfection spirituelle est au Grand Périple ce que le diplôme final est à l'école, la loi du karma représentant le barème de notation (le karma récolté par l'individu représente ses notes) alors que les vies successives jouent, quant à elles, le rôle des différentes années scolaires.


Ces deux lois réunies expliquent dans la plus grande majorité des cas les différences de fortune matérielle et de niveau d'évolution spirituelle entre les hommes. Il y a des exceptions cependant pour ce qui concerne les biens matériels car par exemple, la fortune qu'un brigand amasse en pillant n'est point octroyée par le karma mais par le viol momentané de cette loi. Ce brigand sera plus tard rattrapé par cette loi qui exigera un paiement intégral de ses actes, car nul ne peut échapper à sa justice.



Il arrive que parfois, quand on ne connaît pas l'existence de ses deux grandes lois, on pense que finalement, soit que Dieu tel que les religions le proclament n'existe pas, soit que s'Il existait, Il serait injuste car il y a trop de misères et de souffrances dans le monde et Il ne fait rien alors qu'on dit que c'est un Dieu d'amour. Cette compréhension incomplète a plongé plus d'un homme dans la perplexité et même dans l'athéisme.

dimanche 3 juin 2007

Comment être utile?

Des Fondations solides
Nous venons de retracer l'histoire de la lignée Sacha telle que la rapporte la tradition. Les illustres devanciers que furent Kacha Baba, Sacha Baba Girnari, Sacha Baba Kulanandji ont posé des fondations solides sur lesquelles le Temple d'une ère nouvelle peut s'élever. Leurs œuvres, sur les plans intérieurs, touchaient certes le monde entier, mais les hommes des pays autre que l'Inde n'étaient nullement au courant de l'existence d'une telle entreprise si bien qu'ils ne pouvaient coopérer consciemment à sa réalisation. Aujourd'hui, sous la houlette de Maharajji et selon les prédictions de Sacha Baba Kulanandji , elle va être connue mondialement.

Quelle direction prendra l'humanité ?
Comme nous l'avons dit dans un précédent article, des disciples sont venus des cinq continents à partir des années 1980 pour se confier à Maharajji alors qu'il n'avait jamais fait l'objet de la moindre publicité et sans qu'aucun livre ait été écrit sur lui. Aujourd'hui, le travail de ses disciples et de tous les hommes de bonne volonté est, tout en se formant, d'aider Maharajji en informant tous les hommes sur toute la surface de la Terre que ce grand cycle de transformation des consciences et des cœurs a commencé. En effet, il est important que les hommes sachent car c'est à nous tous, individuellement et collectivement, de décider si nous voulons entrer dans une civilisation gouvernée par la lumière, la sagesse, l'amour et la fraternité. Nous pouvons au contraire décider de continuer dans la direction actuelle qui nous rapproche petit à petit du précipice en raison de l'ignorance qui règne et de ses conséquences que sont l'égoïsme, les injustices et les violences de toutes sortes qu'elles soient physiques ou morales.


Créer une bonne atmosphère mondiale
Le fait d'informer un grand nombre de personnes à travers le monde et ainsi susciter la participation des hommes et des femmes de bonne volonté à une sadhana librement choisie par chacun créera une bonne atmosphère qui favorisera la réussite de cette entreprise et partant celle des plans des Grands Etres. Il en sera ainsi parce qu’il est bien connu que quand plusieurs personnes se réunissent avec la même intention spirituelle, cette réunion attire automatiquement l’assistance divine. Nous rappelons que Maharajji recommande pour le sadhana que chacun consacre au départ une heure par jour que ce soit à la prière, à la méditation ou à la récitation d'un mantra. Plus tard cette durée pourra être accrue selon ses besoins intérieurs.

Chacun où qu'il se trouve doit s'efforcer de comprendre que c'est son devoir d'amour envers lui-même et envers tous les êtres que de se tourner vers son âme pour chercher petit à petit à en manifester la sagesse, l'amour et le pouvoir au bénéfice de tous.


La paix aussi insaisissable que le vent
Un jour, Maharajji a dit:
« Si tes perspectives changent, chaque activité, chaque action devient une prière. Tu vois Dieu en chaque chose et en chacun et en même temps ta nature inférieure se transforme positivement .»
Nous avons tous un urgent besoin de changer les perspectives sous lesquelles nous considérions la vie jusqu'ici. Certains d'entre nous se sont contentés de vivre en essayant de chercher le bonheur suivant les normes de leur société. D'autres ont cru que le fait d'amasser des richesses matérielles leur apporterait bonheur et paix. D'autres encore ont recherché ce bonheur et cette paix dans la renommée, l'érudition intellectuelle ou par d'autres moyens. Et tous nous découvrons amèrement que malheureusement, ce n'est pas le cas car si nous avons une satisfaction ce jour, le lendemain, elle s'est déjà évanouie. Le bonheur et la paix du cœur semblent se dérober sans fin, jouant à cache cache avec nous. Chacune de ces voies s'est révélée une impasse. Et toutes, elles ne sont en définitive que certaines des nombreuses manières dont le mental non éclairé par le cœur, joue des tours aux hommes, leur faisant miroiter des choses qui en fait ne sont que des mirages...

Le trésor caché
Il faut reconnaître que seule l'âme en nous détient la clé de notre véritable bonheur. Quant aux biens matériels, il faut les mettre à leur juste place car dans la lignée Sacha, on n'est ni pour l'ascétisme qui est destructeur et aride ni pour un matérialisme débridé qui est source d'attachements et de souffrances. Quant aux connaissances intellectuelles, elles ont apporté beaucoup pour le progrès scientifique et culturel des hommes et sont donc louables. Cependant, ces connaissances intellectuelles à elles seules ne peuvent être une fin en soi sous peine de nous éloigner de notre divinité intérieure. Ne dit-on pas que le mental non maîtrisé tue le Réel? Dans notre quête des seuls véritables trésors de la vie, la sagesse, le bonheur et de la paix, nous avons oublié une chose élémentaire à savoir que nous avons une partie humaine constituée de notre personnalité et une partie divine constituée de notre âme, notre atma. Négliger l'une de ses parties au détriment de l'autre ne peut que conduire à un déséquilibre. Ne faut-il pas deux jambes pour marcher?


La voie parfaite
Il est donc évident qu'il faut observer la voie du juste milieu en tout si on veut agir sagement et avancer de manière sûre. Et c'est la voie du cœur que préconise Maharajji, le cœur étant le véritable centre de gravité de l'homme où il se rencontre lui-même dans son aspect essentiel et où il trouve la paix intérieure dite à juste titre paix du cœur. Il y rencontre aussi, dans l'amour et non plus dans la confrontation, ses frères humains et son Dieu et alors, comme on dit dans la Bible, sa joie est parfaite, joie parfaite que les Indiens appellent ananda, c'est-à dire la félicité et qui est dite faire partie de l'essence même de l'homme. On devrait donc pouvoir la retrouver si on sait chercher au bon endroit.


Parlant de la lignée Sacha Maharajji dit un jour:
« Le soleil s'est levé en Inde pour que toute l'humanité trouve le vrai bonheur. Pour cela, vous et moi avons besoin d'êtres idéalistes. C'est la Volonté de Dieu, c'est ma promesse et mon travail. »
Si, malgré les nombreux obstacles qui se dresseront inéluctablement sur le chemin, nous sommes portés par les idéaux nobles de contribuer à apporter la lumière et la paix à tous les hommes, nous réussirons nécessairement, sans l'ombre d'un seul doute, car notre cœur travaillera à l'unisson avec Celui de Dieu!