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dimanche 1 août 2010

Guru Purnima 2010 à Sacha Dham





Sacha Dham plein à craquer
Le dimanche 25 juillet 2010 était un jour spécial en Inde, car c'était la journée du Gourou, du Maître. Et chaque famille en Inde a un Gourou tant il est une figure centrale de la pensée et de la vie d'un hindou.

Cette merveilleuse fête a été célébré à Sacha Dham ashram à Rishikesh, autour de notre bien-aimé Maître Shri Hans Raj Maharajji Sacha Baba, la fête de Guru Purnima. A cette occasion comme toujours, l'ashram était plein à craquer, de nombreux disciples du Maîtres étant venus de toutes les régions pour cette occasion solennelle. On estime leur nombre à environ deux mille. Ils sont venus vénérer, honorer et remercier leur Maître pour tout ce qu'il leur a donné et continuera de leur donner, au premier rang desquels, la lumière spirituelle.

Il y a eu une puja (prière) spéciale à cette occasion dans le temple de l’ashram et toute l'atmosphère était chargée de divinité. L'amour et la dévotion renforcent les liens mutuels entre Maharajji et ses enfants. Le Maître a répandu ses saintes bénédictions sur tous ses disciples, ceux qui étaient présents comme ceux qui étaient absents.

A la fin de cette puja spéciale, Maharajji a entretenu les disciples sur les périls auxquels l'humanité doit faire face en ce cycle de Parivartan (cycle de Transformation des cœurs et des consciences) qui a commencé.

Le repas de midi fut une bandhara ou agape fraternelle partagée par tous dans la joie et la bonne humeur.

Les liens les plus puissants
Il est dit que le lien entre le Maître et le disciple sont les liens les plus puissants et les plus solides en ce monde. En effet; ce sont des liens qui se perpétuent de vie en vie. Quand on lit par exemple le livre Shri Hans Raj Maharajji et l'aube d'une nouvelle conscience, on est frappé par certains récits qui rapportent que quand certains personnes ont rencontré Maharajji pour la première fois dans cette vie, elles avaient la nette impression qu'elles le connaissaient déjà dans d'autres vies. Cela est dû au fait que quand un disciple est en incarnation, si son Maître l'est aussi, les lois divines entrent en action pour qu'ils se retrouvent.

C'est peut-être une des raisons pour lesquelles Sacha Baba Kulanandji, le Maître de Maharajji a dit un jour que les disciples de Maharajji, vivant un peu partout dans le monde, allaient venir vers lui. Il l'avait dit à une époque où Maharajji n'avait pas encore un seul disciple étranger. Mais aujourd'hui, venez à Sacha Dham surtout de l'automne au printemps et vous verrez les nombreux disciples venus de tous les cinq continents.

Un trésor inestimable
Avoir un Maître est une bénédiction spéciale car personne d'autre que le Gourou ne peut donner tout ce qu'il donne. Non seulement il élève progressivement, et avec amour et compassion, le niveau de conscience de son protégé, mais il lui épargne mille épreuves et souffrances inutiles. Bien entendu, l'élève devra faire face à certaines épreuves mais bien souvent; le Maître les a déjà allégées même si du point de vue de l'élève, le reliquat reste toujours aussi difficile à supporter. Mais les épreuves sont formatrices et ce ne serait pas sage d'épargner toute épreuve à un individu. Ceci est aussi bien valable dans le monde profane que dans le monde spirituel. Pardessus tout, c'est le Maître qui impartira un jour l'illumination et les trésors de Dieu à son élève quand ce dernier sera prêt.

Mais n'oublions jamais, l’œuvre de Maharajji et de la lignée Sacha s'étend au-delà des disciples car elle concerne l'évolution de l'humanité entière, particulièrement en cette période du Parivartan ou période de la transformation des cœurs et des consciences qui s'ouvre en ce moment.

Disons avec amour et dévotion,
Gloire à Maharajji, Gloire au Gourou, Gloire à celui qui est un avec Dieu, Gloire à celui qui est Dieu !

Om Shri Sache Mahaprabhu kijay !

lundi 28 juin 2010

Peut-on atteindre la réalisation sans un Maître ?

Cette question revient fréquemment sur le tapis car certaines chercheurs engagés sur le sentier de la lumière déclarent que l'on n'a pas besoin d'un Maître pour atteindre la réalisation spirituelle. D'après eux tout ce qu'il y a à faire, c’est de choisir une discipline parmi celles exposées publiquement. Et ils soutiennent qu'en pratiquant avec persévérance cette discipline, on arrivera un jour inéluctablement au but.

Ces hommes et ces femmes affirment avec conviction que la spiritualité, c'est une affaire entre Dieu et l'homme et point n'est besoin d'intermédiaire! Mais disons tout de suite que cette dernière affirmation est pour le moins hasardeuse car qui leur a donc parlé de spiritualité? Où ont-elles appris qu'il y avait quelque chose qui s'appelle la spiritualité? Même si cela a pu éventuellement passer par un proche, n'est-ce pas directement ou indirectement par l’intermédiaire des messages des Grands Prophètes du passé? En tout cas ce n'est pas Dieu Lui-même qui leur est apparu pour leur dire de s'engager sur ce sentier!

Continuité du message divin
Mais ils se sentent assez grands pour ne pas se mettre à suivre un Maître vivant qui, lui aussi, est un Prophète qui continue en vérité l’œuvre des Prophètes du passé. En effet, Maharajji a dit à plusieurs reprises que tous les vrais saints (qui ont atteint la réalisation divine s'entend), quelle que soit la voie suivie avant leur illumination, sont un car ils se sont unis définitivement à Dieu. Dès lors, afin d'aider les autres hommes à atteindre le même but grandiose qui est le but de toute existence (même des pierres, des plantes et des animaux), ces saints reçoivent tous le même message qui, adapté au niveau d'évolution de l'époque et à la culture de chaque peuple, forme la religion de ce peuple. Cependant, les hommes dans leur aveuglement et leur esprit de séparativité, pensent que seule leur religion est la vraie et font la guerre aux autres peuples qui ont un autre credo ou les dénigrent.

Nécessité d'entendre le Guide
C'est vrai, la spiritualité est une affaire entre l'homme et Dieu. Mais ces hommes sont-ils avec leur état actuel d'évolution, capables d'entendre ou de voir les instructions que Dieu leur donnerait? Ne serait-ce pas périlleux d’emprunter un chemin sous la direction de quelqu'un dont on ne peut ni voir nie entendre les instructions? Et n'est-il pas logique de penser que Dieu a nommé des ministres ou des intermédiaires qui peuvent parler le même langage que ceux à qui ils s'adressent? Quel simple citoyen pour ses démarches administratives, pour son instruction scolaire, pour ses soins médicaux et autres s'adresse au Chef de l'état de son pays? Si nos Chefs d' état travaillent à travers des ministres et d'innombrables fonctionnaires et agents, comment l'homme dans son orgueil pense-t-il que lui peut directement s'adresser au Dieu infini pour en recevoir des instructions?

Une chose est certaine, c'est que ces mêmes hommes ne diront jamais que si vous voulez avoir un niveau en mathématiques (ou n'importe quelle matière académique) équivalent à celui d'un titulaire de quelque diplôme universitaire, vous pouvez vous passer de professeurs qualifiés. Et pourquoi ils ne diront pas cela? Parce qu'ils ont été à l'école et ont vu combien par exemple il était difficile de résoudre certaines équations en algèbre. Se souvenant combien de fois ils ont transpiré devant ces exercices, ils ne sous-estimeront jamais l'apport plus que nécessaire d'un professeur compétent.

Le sentier, un dur champ de bataille
Savent-ils que le progrès spirituel pose des équations à résoudre autrement plus difficiles que des équations de mathématiques ou des exercices de toute autre matière académique? Savent-ils qu'une de ces équations s'appellent purification de la conscience de certaines inclinations et tendances mauvaises bien ancrées (mauvaises au sens de ce qui éloigne de la Lumière, de ce qui empêche la perception de la Vérité) et dont le disciple ne peut se défaire tout seul? Sont-ils conscients de cette autre équation qui est l'allègement d'abord et ensuite la libération du disciple de son karma? Et cette autre encore qui est l'éveil judicieux et au moment voulu ( et non pas de façon désordonnée ou brutale) des différents centres psychiques? Car l'ordre dans lequel ils sont éveillés change suivant que le disciple fait partie de l'un ou l'autre des sept grands groupes d'hommes qui peuplent la planète; et le disciple ne sait pas de quel groupe il fait partie.

Ont-ils seulement envisagé que le disciple se doit d'éviter de tomber dans les pièges — et ils sont nombreux — du sentier? Alors qu'il lui incombe d'éviter seul certains de ces pièges, pour d'autres il aura besoin de la protection du Maître car le disciple n'est même pas conscient de leur existence. Il en est en particulier ainsi de certaines forces puissantes qui s'opposent naturellement au progrès de tout disciple afin de le maintenir dans son état présent d'ignorance. Et il y a beaucoup d'autres équations à résoudre et non des moindres car le sentier vers la libération est un très dur champ de bataille. Ceux qui veulent se lancer tout seuls sur ce sentier connaissent-ils les lois gouvernant leur être pour être capables de conduire leur âme à la réalisation de Dieu? Le disciple ignore ces lois alors que le Maître les connait. C'est pour cela que c'est un vrai guide et en Inde, son nom révéré est Guru (Gourou en français), c'est à dire celui qui conduit des ténèbres (Gu) à la lumière (Ru). Même ce nom sacré a été maintenant profané et dégradé par de prétendus gourous qui ont attiré l'anathème sur les vrais Instructeurs. Mais on dit qu'à quelque chose malheur est bon. En effet, cet état de fait aide également à dresser un gardien devant le seuil de la lumière afin que ceux qui ne sont pas encore prêts et qui écoutent la rumeur du monde ne trouvent pas la porte vers le Maître...

Coopération fructueuse
Dans nos écoles et universités l'élève doit apprendre ses leçons et arriver à traiter les sujets que lui proposent son professeur. Ses progrès sont une résultante du travail d'enseignement et de direction du professeur d'une part et des efforts de l'élève d'autre part. Il en est de même dans le domaine spirituel. Le Maître donne certes des enseignements mais le disciple doit les mettre en pratique dans sa vie quotidienne. Par contre, il y a des aspects de son progrès qui ne dépendent pas de lui ou du moins qu'il ne peut effectuer tout seul car il n'a pas conscience de leur existence.
Mais ce n'est pas tout! Un Maitre est capable à tout moment de donner de l'énergie à un disciple pour faire passer son niveau de conscience à un degré plus élevé s'il le trouve nécessaire. C'est comme un médecin qui donne des remontants à un malade.

Un véritable accouchement
On peut dire qu'atteindre la réalisation divine, c'est littéralement la naissance d'un homme spirituel. Et nous savons que pour naître, du moins à notre époque, nous avons besoin de parents. Alors, qui peut dire qu'il est né tout seul en se passant de parents? Nous savons tous que la mère entre en travail et pousse lors de la naissance de son bébé pour que celui-ci vienne dans le monde des hommes. De même le Maître, quand il constate que son disciple est prêt pour cette étape ultime, pousse pour ainsi dire le disciple vers le règne spirituel (le cinquième règne) en utilisant son pouvoir divin pour déclencher l'illumination de celui-ci. C'est l'énergie de shaktipat que le disciple ne possède pas et par conséquent, qu'il ne pourra jamais mettre en route par lui-même. Le Maître n'est-il pas dès lors indispensable ?

Mais avant de terminer, n'oublions pas ce qui suit car cela a peut-être à voir avec le sujet qui nous occupe. Un vrai Maître ne veut pas que l'on se soumette à lui. Il ne cherche pas à régner sur un individu,fût-il son élève. Il veut seulement que ce dernier apprenne à se soumette à son propre Dieu intérieur que certains appellent âme, car c'est ce Dieu intérieur qui doit être révélé et prendre le pouvoir en l'être quand l'ego ou personnalité extérieure (l'homme social), caractérisé par l’ignorance et de multiples limitations se sera dissipé... Tout le travail du Maître consiste à favoriser l'arrivée au pouvoir de cet être intérieur.

Et le disciple travaille sur cet objectif tout en menant une vie normale dans la société, avec une profession et une famille. Nul besoin de se retirer dans un monastère, un ashram ou autre. Un vrai Maître ne cherche pas à garder en permanence ses disciples auprès de lui.

lundi 29 mars 2010

Où en Sommes-nous?




Bonjour à vous tous chers amis et amies, chers frères et soeurs,


Cela fait plus d' un an que nous n'avons plus publié d'article sur ce blog. Ce n'est pourtant pas les sujets qui ont manqué car depuis un an il y a eu beaucoup d'évènements dans le monde et en particulier, il y a eu des célébrations comme Guru Purnima, Prakash Diwash, Navaratri, Holi, Noël, la fête du nouvel an, Basant Panchami et d'autres encore comme Holi tout récemment. Toutes ces fêtes ont un dénominateur commun, la victoire de la lumière sur les ténèbres.

Un tournant majeur dans la vie de l'humanité
A toutes ces occasions ou presque, notre bien-aimé Maître Maharajji a renouvelé ses encouragements pour que nous les disciples nous nous montrions à la hauteur de ce que Dieu et les Maîtres attendent de nous en cette période particulière de l'humanité qui est une période de transition: il s'agit de l'opportunité pour tous les hommes de s'orienter désormais sur la voie spirituelle et tourner progressivement le dos au matérialisme qui a jusque là gouverné les hommes. C'est le Parivartan ou la Transformation des cœurs et des consciences.

Le coeur, passerelle vers tous les possibles...
Maharajji dit que le but de l'homme c'est d'acquérir la lumière divine. Pour lui, l'homme peut y arriver en s'appuyant sur son cœur et en vivant suivant l'inspiration de son cœur. Il a l'habitude de dire que tout homme a un cœur or le cœur est le siège de l'amour et l'amour c'est Dieu. Si l'homme vit selon son cœur et non selon les injonctions de ses désirs purement terrestres pour ne pas dire égoïstes, il trouvera la divinité qui gît caché en lui et accèdera à la transcendance, à la perfection.
Vivre selon le cœur, il n'y a rien de plus authentique, de plus beau, de plus simple. Cela fait éclore en l'être une multitude de qualités plus belles les unes que les autres et dont la coupole est l'Amour. Suivre cette voie, c'est apporter la verdure dans le désert aride, c'est apporter de la chaleur revigorante en hiver, c'est donner vie aux fleurs fanées, c'est ressusciter les morts. La voie du cœur conduit à l'accomplissement et à l'acquisition de la fameuse pierre Chintamani qui transforme la vie en plus qu'un conte de fée. Par dessus tout, cette voie vous conduit au Cœur même de Dieu, centre de toutes les possibilités à partir duquel vous pouvez sécher les larmes de vos frères et sœurs humains, guérir leurs infirmités et leur conférer la joie et l'immortalité.