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lundi 1 octobre 2007

Prakash Diwash ou Fête de l'illumination


L'illumination de Maharajji
Le 3 octobre prochain, on fêtera à Sacha Dham, la fête dénommée Prakash Diwash ou Fête de l'Illumination. Cette célébration se tient chaque année en souvenir de l'illumination spirituelle de notre Maître bien-aimé et vénéré Shri Hans Raj Maharajji le 3 octobre 1955. Et pourtant il venait à peine d'arriver la veille à l'ashram du grand Gourou Sacha Baba à Allahabad.


Comment arriva-t-il chez Sacha Baba? Maharajji à cette époque travaillait comme comptable dans l'administration indienne à Allahabad. Il contracta malheureusement une forme chronique de dysenterie qui l'épuisait et qui résistait aux différents traitements prescrits par les médecins. Maharajji était alors découragé et ne savait plus que faire pour retrouver sa santé. C'est alors qu'un de ses collègues de bureau Swami Navalji, lui recommanda d'aller voir Sacha Baba, un très grand saint résidant à Allahabad, qui allait le guérir. A cette époque Maharajji s'était déjà éloigné de la religion alors que quand il était enfant et un jeune homme, il avait voulu ardemment réaliser la Divinité tant son aspiration était grande. Il faut dire que dès son jeune âge, il voyait souvent de Grands Êtres de lumière en vision et en rêve. Mais avec le temps, cette aspiration s'était petit à petit évanouie. Il ne croyait plus à la religion et aux saints.


Cependant, ayant suivi en vain la médecine, il accepta l'offre de son collègue car après tout on ne sait jamais d'où peut venir la solution à un problème. Il se rendit donc à Sacha ashram situé à Arail, Allahabad, où Il fut accueilli avec bienveillance et amour par le Maître Sacha Baba. Celui-ci lui attribua une chambre avec tout ce qu'il fallait pour son séjour à l'ashram et lui recommanda d'aller participer à une séance de chants dévotionnels qui était en cours. Le lendemain matin, Maharajji décida de faire une séance de méditation dès l'aube. C'est au cours de cette méditation qu'une extraordinaire mutation se passa en sa conscience et en tout son être, lui permettant ainsi d’accéder à la réalisation divine. Il venait chercher la guérison du corps physique, il recevait la guérison de tout son être ! Il accédait à la réalisation du Soi. Ce fut un événement merveilleux qui allait être le tournant de sa vie et allait avoir plus tard une profonde répercussion sur des milliers d'hommes à travers le monde.


Le temps passant, Maharajji s'attacha petit à petit à Sacha Baba et il n'eut plus qu'un seul objectif: aider son Maître à éveiller la conscience et le cœur des hommes à la Sagesse, à l'Amour, à la Paix et à la Beauté de Dieu. Pour cela, il quitta son emploi de comptable et abandonna tout pour se mettre au service de Dieu et de son Maître.


Au service de Dieu
Pendant des décennies Maharajji voyagea à travers l'Inde pour pour faire partager les enseignements de son Mâître à tous ceux qu'il pouvait toucher. Il s'oublia lui-même complètement dans cette tâche. Progressivement, des disciples s'assemblèrent autour de lui et en 1974, Sacha Baba lui demanda de créer son propre ashram à Rishikesh, aux pieds des Himalayas: Sacha Dham ou “Place de la Vérité ultime” (ou “lieu saint”). Ainsi naquit Sacha Dham, où Maharajji s'établit. Depuis cette époque il a toujours vécu à Rishikesh et jusqu'au mahasamadhi (départ de ce monde) de Sacha Baba en 1983, Maharajji qui a toujours nourri un immense amour pour son Maître lui rendit régulièrement visite. Il a toujours dit qu'il travaillait au nom de Dieu et de Sacha Baba et tout ce qu'il fait, il l'attribue à son Maître, ne s' attribuant aucun mérite personnel même quand il opère ce que les hommes appellent des miracles.


Pour ceux qui ont passé ne serait-ce que quelques jours auprès de Maharajji, la vie de ce grand saint est un immense sacrifice fait par amour pour tous les hommes. Son exemple, tout en invoquant en chacun, la plus grand respect et la plus profonde vénération, demeure un modèle dont nous devons nous inspirer pour le bien de tous les êtres. En effet, tous les êtres sont en fait nous mêmes malgré les dénégations de notre conscience embrumée par l'illusion de l'ignorance qui nous fait croire que nous sommes différent et distinct d'autrui.


Des moments d'intense communion spirituelle
La fête de Parkash Diwash est une occasion pour rappeler aux disciples que le but de la vie est de parvenir à cette réalisation divine car avec le temps, on se laisse vivre et on oublie ses aspirations les plus hautes. Par ailleurs, au cours de cette même fête où une puja (cérémonie religieuse de haute portée mystique) est célébrée, Maharajji donne un impétus spécial à l'évolution de ses disciples en impartissant certaines énergies particulières que l'on a coutume de regrouper sous le vocable générique de “bénédictions”, mais toutes les bénédictions n'ont pas le même but et la même force. Le jour de Prakash Diwash, l'accent est mis sur l'illumination ! Beaucoup de ses élèves se rassembleront à Sacha Dham pour bénéficier de ces moments uniques de communion spirituelle et pour resserrer leurs liens avec le Maître. Pour ceux qui sont loin, il est toujours possible de communier avec Maharajji et l'assemblée de ses élèves en s'y connectant intérieurement car on nous apprend que le temps et l'espace n'existent pas en réalité.


Bénédictions spéciales
Donc en ce jour spécial, sans pour autant négliger sa tâche habituelle qui consiste à diriger l'humanité vers un état spirituel plus élevé, Maharajji accorde la plus grande attention au déversement de bénédictions sur ses disciples où qu'ils se trouvent dans le monde. Bien entendu Maharajji bénit ses disciples tout au long de l'année mais ce jour étant particulier, il accorde des énergies particulières. En ce jour, le canal entre Maharajji et ses disciples est plus largement ouvert si bien que ceux qui ouvrent leur cœur en se concentrant sur Maharajji pour recueillir plus de bénédictions recevront une grâce particulière en proportion des efforts qu'ils ont fait tout au long de l'année pour se connecter au fleuve sacré (le Maître) qui les purifie de la même manière que le divin Gange purifie les eaux sales qui s'y jettent.


En fait Maharajji a toujours affirmé que plus un élève aime son Maître (nous parlons ici de vrais Maîtres), plus facilement cet élève est purifié car cet amour ouvre plus grandement le canal par lequel le Maître peut oeuvrer pour extirper les mauvaises choses qui le retiennent loin de Dieu et en même temps pour lui transmettre des énergies bénéfiques permettant à l'Esprit divin en lui de se manifester. En effet, le Gourou est le représentant de Dieu, envoyé pour diriger les disciples qui sont en quête de plus de lumière. Et comme le but des disciples est de réaliser l'union avec Dieu, c'est au Gourou de jouer le rôle d'intermédiaire entre eux et Dieu. Par conséquent Dieu a donné au Gourou un grand pouvoir, le pouvoir de Shiva, pour retrancher tout ce qui est négatif dans la personnalité et dans le cœur du disciple. Il a été aussi doté de la nécessaire shakti ou pouvoir spirituel qui transforme l'élève en un grand arbre spirituel. Ainsi devenue une personne spirituellement réalisée, un tel disciple pourra communiquer directement avec Dieu, coopérant ainsi avec Lui pou aider à son tour les autres à retourner à ce divin état qui est le but de tous les hommes.


Par conséquent, ce qui est important est ce qui se passe en notre coeur tout au long de l'année et non juste le jour de la fête Prakash Diwash. Sachant que le Gourou est celui qui nous conduit des ténèbres à la lumière, il est nécessaire de tourner constamment notre cœur vers Maharajji toute l'année durant tout en s'appliquant à la sadhana qu'il nous a donnée. Alors seulement, nous serons certains que quelle que soit la bénédiction que le Maître veut bien nous accorder, nous serons en mesure de la recevoir dans sa plénitude.


Attention particulière pour l'humanité
Bien entendu, les disciples éprouvent une profonde gratitude envers Maharajji pour avoir dédié sa vie à l'humanité entière et en particulier à ses élèves. Maharajji à son tour leur demande de prier pour l'humanité afin que non seulement tous les hommes se tournent vers Dieu , mais aussi pour qu'elle soit protégée des épreuves et des désastres pour les mois et les années à venir. Il souhaite aussi que ses disciples, par leurs prières, aident l'humanité afin que les justes besoins de tout homme soient couverts. La lignée Sacha a pris les dispositions afin que cela soit un jour une réalité: à savoir que tout homme se tourne progressivement vers Dieu et que ses besoins essentiels soient couverts.



Puisse la paix, l'amour et la lumière de Maharajji descendre sur tous !


Maharajji Mahaprabhu Ki Jay !


jeudi 16 août 2007

La nouvelle voiture (Aurora, Allemagne)




Maharajji a fait beaucoup de choses pour moi et je lui en suis très reconnaissant. Un jour, j'eus un accident de voiture et la compagnie d'assurance déclara qu'elle n'allait pas la faire réparer parce qu'elle avait déjà presque dix ans. C'était vraiment un problème pour moi dans la mesure où je travaillais loin de mon domicile et j'avais besoin d'une voiture pour m'y rendre. Que faire? Mon mari n'avait pas d'emploi et mon seul salaire était insuffisant pour acheter une voiture neuve. On décida alors de demander l'aide de Maharajji bien que je fus réticente à cette idée. En fait il nous avait déjà aidé en maintes circonstances et je ne voulais pas l'importuner à nouveau. Toutefois Maharajji accepta d'intervenir et dit que je serais en mesure d'acheter une nouvelle voiture.

Encouragée par sa promesse, je partis choisir une qui me convenait. Cela fait,la question de payement se posait maintenant. Je consultai deux banques pour obtenir le prêt mais elles réclamèrent le bulletin de salaire de mon mari et le mien si bien que je ne pus obtenir de prêt auprès de ces banques. Heureusement, le concessionaire disposait de son propre établissement financier par conséquent je lui demnadai directement le prêt. Pendant que je discutais avec lui, j'espérais qu'il ne me réclamerait pas d'apporter le bulletin de salaire de mon mari en même temps que le mien. Mais heureusement, il ne demanda que le mien. Il me consentit un prêt de 10,000€, la somme dont j'avais besoin pour l'achat de la voiture. J'étais soulagée et en fut très reconnaissant envers Maharajji.

Bien que je fus étonnée d'obtenir un si grand prêt avec seulement mon salaire, cet étonnement s'évanouit très rapidement car je savais qu'avec l'aide de Maharajji tout devient facile. Cependant, six mois environ plus tard, j'avais besoin d'un petit prêt de 2000€. Quand je m'adressai à une banque, il me fut répondu qu'il fallait et le bulletin de salaire de mon mari et le mien pour me l'accorder. Ne pouvant fournir celui de mon mari, je m'adressai à d'autres banques mais j'eus la même réponse et donc je dus abandonner cette idée.

C'est alors je pris pleinement conscience que c'était en vérité un miracle que j'avais pu emprunter 10.000€ toute seule dans la mesure où on me refusait systématiquement de me prêter 2.000€ partout où je passais avec seulement mon salaire. Maharajji avait accepté d'apporter son aide de façon si simple, sans aucun tapage, sans aucun problème. Je dois dire que j'avais une si grande fois en Maharajji que je n'avais pas douté de ses paroles et tout avait semblé si naturel. Avec lui, même les miracles arrivent de façon si naturelle.

lundi 6 août 2007

Une perte très utile (Liloue, France)

La voiture de mon fils avait disparu. Après des jours de recherche vaine, je me lamentais et j'entendis une voix qui me dit:
"Tu pleures la voiture qui allait t'enlever ton fils!"

Maharajji avait fait disparaître la voiture et protégé mon fils qui risquait un très grave accident.
Maharajji est vraiment amour et toujours avec nous.

Un ticket providentiel (Cez, France)


J’attendais depuis plusieurs semaines une autorisation administrative pour une absence prolongée, afin de me rendre en Inde auprès de Maharajji. Cette autorisation exceptionnelle me fut accordée un vendredi, à une semaine de la date de mon départ.


Devant m’absenter plusieurs semaines, il me fallait régler, avant de partir, de nombreux problèmes dans le cadre de mon travail. C'est ainsi que toutes les demi journées des cinq jours précédant mon voyage, du lundi au vendredi, étaient entièrement occupées par des rendez-vous et des réunions. Le départ était programmé pour le samedi suivant. C’est alors que je me rendis compte le dimanche soir que je n’avais pas encore demandé de visa auprès du consulat de l’Inde. Je ne pus dégager dans mon agenda que le lundi matin pour déposer la demande et le mardi après midi pour retirer le visa.


Le consulat ayant été fermé le vendredi précédent, la très longue file d’attente de ce lundi faisait déjà près de cinquante mètres quand j’arrivai. Je n’en avais jamais connue d’aussi longue. Après plus de trois heures d’attente, à dix mètres de l’entrée du consulat nous voyions que de nombreuses personnes en ressortaient de plus en plus vite. Comme nous nous en inquiétions certaines d’entre elles nous informèrent que la distribution des tickets d’accueil était terminée et qu’on leur avait demandé de revenir le lendemain matin. Elles nous recommandaient donc de mettre fin à une attente devenue désormais inutile.


Revenir le matin suivant m’était très difficile. Tout en demandant intérieurement à Maharajji d’intervenir, je m’obstinai à avancer dans cette file où la plupart des gens restaient d’ailleurs, voulant entendre par eux-mêmes qu’ils ne pouvaient pas être reçus. Au bout de plusieurs minutes j’accédai enfin au hall du consulat où je me vis effectivement confirmer par le personnel que seuls ceux qui avaient un ticket pouvaient rester dans le hall, les autres devant revenir le lendemain matin.


Je restai cependant, attendant quelque chose de Maharajji.. Quoi exactement ? Je ne saurai le dire mais je ne me résolvais pas à partir car il me serait ensuite difficile d’obtenir à temps ce visa et la date de mon départ ne pouvait être décalée. Je m’obstinai pendant plusieurs minutes à rester dans l’une des files d’attente avec ceux qui avaient leur ticket alors que n’en ayant pas, je me ferais certainement refouler aux guichets. Je continuais d’invoquer Maharajji et de solliciter son aide.


Tout à coup, une personne à coté de moi dit qu’il y avait un ticket par terre, juste à mes pieds. Je m’en saisis promptement. Personne autour de moi n’avait égaré le sien. Je pus donc le conserver et accéder ainsi aux guichets où je déposai ma demande.


J’obtins même le visa pour le lendemain après-midi comme souhaité, alors que la plupart des demandeurs n’avaient d’autres choix que de revenir le surlendemain vu le nombre très important de dossiers à traiter.


J’eus véritablement le sentiment que manifestement, c’était Maharajji qui avait ainsi répondu à mes prières.

samedi 28 juillet 2007

Guru Purnima 2007



Le calendrier des fêtes religieuses en Inde comporte une fête spéciale, appelée Guru Purnima, dédiée au Maître que l'on appelle là-bas le Gourou. Cette fête est célébrée chaque année à la pleine lune du mois hindou d'ashad dans toute l'Inde et dans les temples hindous à travers la planète. Pour cette année à Sacha Dham, l'ashram de Maharajji à Rishikesh, elle sera célébrée le lundi 30 juillet.
A cette occasion, les disciples viendront de toute l'Inde et même de l'étranger pour y participer. Ce jour-là, on fera une cérémonie dans le temple de l'ashram et Maharajji s'adressera à tous ses disciples en prenant la parole. La cérémonie se terminera par les bénédictions que le saint Maître répandra sur tous, présents et absents.
Il est vivement recommandé de se relier intérieurement à cette cérémonie et à Maharajji en ce jour spécial.

Comment se fait-il qu'il y a une telle fête?
D'un point de vue historique et traditionnel, on dit qu'elle est célébrée en souvenir du grand Instructeur et Maître que fut Vyasa qui écrivit dit-on, les Védas et certains autres ouvrages importants des Ecritures hindoues. Vyasa surnommé d'ailleurs Veda-Vyasa, est ainsi devenu le Gourou de l'hindouisme. Par la suite, elle a été étendue à tous les Gourous qui ont, d'âge en âge, continué de répandre la lumière divine pour le bénéfice de tous les êtres.
Le mot Guru (Gourou ou Maître en français) est formé de deux syllabes dont la première « Gu » signifie ténèbres, ignorance et la seconde « Ru » signifie lumière. Ainsi le mot Guru signifie celui qui dissipe les ténèbres en apportant la lumière.

Le doute destructeur
On entend souvent cette question: comment se trouve-t-il que l'Inde a toujours produit de nombreux saints et à toutes les époques sans exception, à la différence des autres parties du monde? En fait, l'une des explications principales réside dans cette relation spéciale que l'Indien entretient avec son Maître, son Gourou. Car en effet, pour l'Indien qui est tout aussi monothéiste que ceux qui se réclament du monothéisme sous d'autres horizons, Dieu qui dans sa transcendance est inaccessible (Parabrahman est l'Absolu, l'Unique transcendant), se manifeste pleinement à travers ceux qui ont atteint la réalisation spirituelle pour se rendre accessibles aux hommes. Ainsi, pour l'hindou, le Maître, le Gourou, représente à ses yeux l'incarnation vivante de la Divinité.

Cette attitude tisse un véritable lien de confiance et de foi inébranlable de l'élève envers son Instructeur. Ceci a pour effet que le disciple a plus facilement accès à l'âme du Maître car il est une loi spirituelle selon laquelle si un croyant ou un disciple doute de son Maître ou d'une Divinité quelconque, il ne pourra jamais entrer en relation spirituelle avec lui. Pourquoi en est-il ainsi? On nous explique que le doute dresse une barrière infranchissable entre le disciple et le Maître (ou la Divinité si c'est d'Elle qu'on doute). Dès lors qu'il y a barrière, la lumière émanant du Maître ne peut toucher celui qui doute et il reste ainsi dans les ténèbres. Ce n'est pas pour rien que dans les Écritures de toute les religions, on a toujours recommandé au croyant d'avoir la foi. Ce n'est point parce qu'on voulait des gens soumis, qui ne pensent pas mais au contraire des gens qui n'élèvent pas de barrière entre eux et la Divinité. Celui qui doute peut faire tous les yogas et toutes les disciplines possibles, mais il n'arrivera à rien car chaque discipline spirituelle n'est pas seulement un ensemble de techniques mais aussi un lien psychique et spirituel qui relie le Maître et son élève. Par conséquent, quand, par la foi, la confiance et la sadhana l'élève a accès à l'âme du Maître, celui-ci peut lui transférer directement sur les plans subtils, sa propre lumière et sa connaissance.

Les Maîtres agissent selon la loi d'harmonie
Trouvons-nous ailleurs qu'en Inde, la même attitude de confiance et de foi des disciples envers leur Maître? Dans ces régions autre que l'Inde, la société même admet-elle l'existence des Maîtres? Ne cherche-t-on pas systématiquement à discréditer celui qui se dit enseignant spirituel? Ne le soupçonne-t-on pas souvent d'être un imposteur ou une personne qui cherche à vivre aux crochets des autres? Malheureusement, les quelques cas d'imposture ont été érigées en règle et aujourd'hui, dans certains pays, le mot « spiritualité » même est devenu suspect. Alors il n'est pas très étonnant que ces régions du monde ne produisent pas autant de Maîtres et les quelques rares qui s'y incarnent sont obligés de travailler dans l'anonymat. Les Maîtres agissent selon la loi d'harmonie. Un Maître se manifeste là où l'atmosphère spirituelle est propice à son existence physique au point de vue vibratoire d'une part mais aussi à son œuvre spirituelle d'autre part. Il ne peut pas se manifester là où il n'y a pas un cœur ouvert qui aspire à l'infini. Aucun médecin ne voudrait opérer un malade dans un nid de microbes. Les pensées de suspicion, de doute et de défiance envers un Maître sont comme des microbes et ne peuvent l'attirer car elles sont terriblement inharmonieuses. Et ne comptez pas sur lui pour perdre son temps à se justifier. Il secouera seulement la poussière de son pied et s'en ira très loin de là.

Le pont de la confiance et de la foi
Par contre s'il y a foi, s'il y a confiance, si à cela on ajoute les efforts d'une sadhana sincère, on est alors sur l'autoroute qui va vers l'illumination spirituelle. La foi seule ne suffit pas mais sans elle, rien ne peut se faire.
Tout ceux qui ont lu les Évangiles se souviennent de l'insistance du Seigneur Jésus-Christ sur le problème de la foi. On se remémore par exemple comment Pierre qui marchait jusque là sur les eaux à l'invitation de son Maître, commença à s'enfoncer dès lors qu'il eut peur (Matthieu 14:25-33). On se souvient aussi de l'histoire de Bartimée, le mendiant aveugle qui demanda avec foi que Jésus le guérisse et Celui-ci le fit en disant « Va ta foi t'a sauvé » et qui recouvra instantanément la vue. (Marc 10: 46-53).

La Bhagavad Gita, au chapitre 4, versets 39 et 40, souligne ô combien, la place de la foi et du doute :
"L'homme qui est plein de foi, qui est sincère, et qui a maîtrisé ses sens, il obtient cette connaissance et ayant obtenu cette connaissance, il acquiert immédiatement la paix suprême.

L'ignorant, l'homme qui n'a pas de foi, celui qui doute, il va à la perdition, il n'y aucun bonheur ni dans ce monde ni dans l'au-delà pour celui qui est plein de doutes."

Les hindous qui ont compris ces lois spirituelles depuis des millénaires savent avec raison la place du Maître sur la Terre et c'est avec raison qu'ils considèrent que Dieu est le Gourou et que le Gourou est Dieu. Cela peut heurter la sensibilité de certains mais à l'usage, qui a autant produit de saints que l'Inde? Son système n'a-t-il pas prouvé son efficacité? Le temps seul juge de la valeur de chaque chose en ce monde...

jeudi 26 juillet 2007

Résumé de la tâche du présent

Comme nous avons vu, d'après Maharajji et les Maîtres de la lignée Sacha, un grand cycle s'ouvre en ce moment qui va apporter progressivement la lumière dans le monde. Chaque être humain doit désormais tourner sa conscience vers Dieu afin d'être en harmonie avec les vibrations et les énergies puissantes de ce cycle. Se tourner vers Dieu ne veut nullement dire entrer dans les ordres monastique et religieux comme autrefois. Se tourner vers Dieu aujourd'hui veut dire faire de Dieu le centre de sa vie en Lui consacrant ne serait-ce qu'une heure minimum par jour en prière, en méditation ou autre pratique valable. Mais cette pratique spirituelle doit aller avec un cœur aimant, tolérant, ouvert aux autres, préoccupé par le Bien Commun. Tout cela doit aller de pair avec une vie normale de famille, des activités professionnelles servant ainsi la société au mieux de ses capacités. A part quelques très rares exceptions, se retirer de la vie ordinaire n'est plus de mise. Chacun doit apprendre à trouver la voie du juste milieu au cœur de la société humaine. Les mérites n'en seront que plus grands !

Une aventure grandiose
Suivre une telle discipline n'est pas simple, particulièrement au début car chacun de nous a tellement construit des habitudes de vie dont il aura du mal à se défaire. Cependant, celui qui veut parvenir à un résultat met toujours tout en œuvre pour y arriver. Chaque homme , quand il a les motivations nécessaires arrive toujours à soulever des montagnes. Pourquoi n'y parviendrait-il pas quand il s'agit de l'aventure la plus grandiose de son existence appelée la quête de la Divinité intérieure? C'est la raison première de sa venue en ce monde, il ne faut jamais l'oublier. Maharajji ne convie personne à adopter une religion particulière. Il enseigne plutôt une technique du yoga, une attitude intérieure basée sur le cœur pour trouver le Dieu qui est en chacun de nous et qui est le reflet du Dieu universel. Maharajji a toujours mis l'accent sur l'importance du cœur et on pourrait la résumer ainsi: vivre avec le cœur, voir les autres avec les yeux du cœur, faire toute chose avec le cœur car le cœur est le centre de l'amour en l'homme et l'amour est Dieu.

Du courage !
Il faut beaucoup de courage pour cette démarche. Mais quelle chose en ce monde ayant beaucoup de valeur ne nécessite pas du courage et un grand investissement de soi? Beaucoup de gens se souviennent de la parabole du trésor caché dans les Évangiles donnée par le Seigneur Jésus-Christ en parlant du Royaume des Cieux, nom symbolique de l'état de ceux qui ont atteint la réalisation spirituelle:
« Le Royaume des Cieux est semblable à un trésor qui était caché dans un champ et qu'un homme vient à trouver : il le cache à nouveau, s'en va, ravi de joie ,vendre tout ce qu'il possède, et achète ce champ. » (Matthieu 13:44)
C'est exactement, presque mot pour mot ce qu'affirme le Seigneur Krishna dans la Bhagavad Gita 6:22 - 23) :
« C'est le plus grand de tous les gains et le trésor auprès duquel tous les autres trésors perdent leur valeur, c'est là où une fois établi, l'homme n'est pas troublé par l'assaut de l'affliction mentale.
C'est la fin de tout chagrin, la conquête effective de cette béatitude inaliénable est le yoga (c'est l'union avec le Divin). On doit pratiquer résolument ce yoga sans céder à aucun découragement, à aucune épreuve, à aucun échec (jusqu'à la victoire finale) »

L'oeuvre de Prométhée
Bien entendu, ce n'est pas pour jouir de la béatitude éternelle que l'homme sage s'engage sur ce chemin du Royaume des Cieux car ce serait malgré tout une manifestation d'égoïsme même si ce n'est pas un égoïsme d'une basse nature. Tout être humain est en devenir un Prométhée, le Titan grec qui arracha le feu divin pour aller l'apporter aux hommes même si cela fut un lourd sacrifice pour lui. Par conséquent, un homme de coeur et de devoir s'engage sur le chemin de la réalisation du Divin surtout parce qu'il y a de l'aide à apporter à l'humanité souffrante, pour lui montrer concrètement et pas à pas le chemin de la paix et de la liberté sans fin et sans entraves. C'est le sens du sacrifice de tous les Maîtres véritables. Afin de les servir, ils restent parmi les hommes alors qu'ils n'ont plus rien à y apprendre. La joie, le bonheur et les divines bénédictions ne sont que les fleurs du chemin mais elles n'en sont pas le but. Engageons nous donc avec une détermination sans faille sur le chemin de la conquête de notre éternité et de notre immortalité. Ainsi nous deviendrons des agents de la Divinité pour le bien de tous les êtres qui sont en fait nous mêmes au delà des apparences à cause de maya (illusion).

Une chaîne mondiale de pélerins
Ce qui est merveilleux c'est qu'à partir de maintenant, cette quête de la divinité intérieure est une aventure à la fois individuelle et collective dans la mesure où toute l'humanité y est engagée même si pour le moment, tout le monde n'en n'est pas conscient. Mais progressivement, à mesure que les années passeront, les circonstances se créeront et chacun s'y engagera consciemment. Nous serons d'autant plus forts que nous nous donnerons tous la main pour parcourir le chemin ensemble, nous appuyant les uns sur les autres !

Que la paix de Maharajji rayonne dans nos coeurs et dans tout notre être !

samedi 30 juin 2007

La Méditation

« Entre dans le silence et sache que Je suis Dieu » (Psaumes :46: 10)
La méditation est une technique très ancienne permettant à l'homme d'accéder aux trésors de Dieu qui sont en son coeur. Elle a pour objet de créer un canal de communication entre le cerveau physique et l'âme, puis avec l'Atma. Il y a plusieurs techniques de méditation mais nous n'allons pas les énumérer ici.

En plus de créer un canal entre le haut et le bas, la méditation calme le mental, affine les émotions et purifie le corps physique si bien que l'homme extérieur devient progressivement réceptif à l'influence de l'âme. Cela se traduit par le développement de l'intuition qui se manifeste de plus en plus fréquemment. Le disciple ressent de plus en plus souvent une certaine paix intérieure qu'il n'avait jamais expérimentée auparavant et qui s'approfondit au fur et à mesure qu'il pratique. Il devient plus tolérant et plus aimant envers autrui.

On dit que la patience est une vertu!
Avec le temps, si le disciple pratique régulièrement, il arrive un jour où l'homme extérieur et l'âme se fondent en une seule unité si bien que l'âme gouverne parfaitement l'homme extérieur. Il faut savoir que ces résultats prennent plusieurs vies avant de se manifester car dans la nature tout va lentement. C'est pour cela qu'il faut être très patient. A ce propos, les Maîtres conseillent toujours de pratiquer sans attendre les fruits de nos efforts car ce qui est certain, une fois les actes posés, les fruits en résulteront inéluctablement en temps opportun, quand Dieu trouvera que le moment est venu. Maharajji a l'habitude de dire que c'est petit à petit que la transformation du disciple s'accomplit. En fait quand le disciple pratique, une transformation intérieure se produit dans ses corps subtils et dans ce qu'on appelle les chakras. (Nous avons déjà signalé dans un article précédent combien il est dangereux de vouloir développer artificiellement les chakras par des expériences “miracles” trouvés dans des livres ou sur conseil de gens qui ne savent pas ce qu’ils font.)

Le Maître voit ses transformations avec ses yeux divins avant que ces transformations n'engendrent un effet extérieur. Cependant, le disciple lui, ne percevant encore rien au début, il se dit que rien ne se passe et souvent se décourage. C'est une erreur commune. La sadhana, c'est comme le paysan qui sème une graine dans le sol. Quand il a fini cette opération simple, il semble que dans les premiers jours rien ne se passe. Mais le paysan a été instruit par l'expérience et ne s'impatiente pas inutilement. Il fait ce qu'il faut à savoir arroser si nécessaire, enlever les mauvaises herbes et protéger l'aire du semis des oiseaux et de petits animaux. Puis il attend le temps qu'il faut et en général au bout de quelques jours, une petite plante frêle perce le sol, en route pour son ascension irrésistible vers les hauteurs! Le paysan ne s'inquiétait pas avant la germination car il sait que la graine passe par différentes phases de transformation dans le sol, et que tout ce cycle doit être accompli avant que la petite plante naissante n'apparaisse à l'extérieur.

Les acquis du passé
Bien sûr, nous voyons que certains disciples ont rapidement des résultats, semblant progresser à une vitesse phénoménale. Ce n'est pas le fait d'un miracle ni d'une justice partiale car Dieu n'est jamais injuste et fondamentalement les miracles n’existent pas. Ce qui nous apparaît comme un rapide progrès est dû au fait que ces disciples avaient déjà atteint ou approché ses niveaux dans la vie précédente et ils ne font que retrouver d'abord ces niveaux avant de le dépasser dans la vie présente s'ils poursuivent leur sadhana. En effet, dans chaque vie, on doit d'abord retrouver le niveau atteint dans la vie précédente avant de progresser quand on devient adulte. En fait, les différents corps d'un enfant ne peuvent supporter les hautes vibrations de l'âme et par conséquent, le niveau spirituel atteint dans la vie précédente est momentanément mise en sourdine.

Rien ne vaut un guide sûr
Ce qu'on pourrait ajouter c'est que l'idéal est de pratiquer la méditation sous la direction de son Maître. Certains rétorqueront qu'ils n'ont pas besoin de Maître car on trouve des techniques de médiation dans des livres et qu'il suffit de les utiliser et c'est parti! Nous demanderons à ces personnes : si vous voulez visiter ou traverser une forêt située dans un pays qui vous est inconnu, vaut-il mieux s'appuyer uniquement sur les descriptions faites par un de vos amis, les renseignements donnés par un livre servant de guide ou bien se faire accompagner par un natif de la région qui connaît bien cette forêt? Tout le monde s'accordera à reconnaître qu'il vaut mieux choisir un guide natif de la région plutôt que des descriptions d'amis ou d'un livre si détaillé soit-il!

Et pourquoi avons-nous comparé la méditation à la visite ou la traversée d'une forêt? Tout simplement parce que quand on pratique la méditation, la conscience va se mouvoir sur des plans qui ne sont pas le plan physique auquel on est accoutumé. Donc on a besoin d'y être guidé par celui qui s'y meut et les connaît comme nous autres hommes ordinaires connaissons le plan physique. De plus il y a certaines façons de méditer qui peuvent être préjudiciables au disciple. S'il a un Maître, celui-ci interviendra sur les plans subtils pour corriger ces erreurs.

Entre de bonnes mains
Maharajji intervient ainsi de temps en temps chez ses disciples quand c'est nécessaire pour redresser certaines situations que le disciple soit à Rishikesh ou à l'autre bout de la planète car son oeil divin veille en permanence sur ses disciples. Cette aide peut se faire par l'intermédiaire de l'intuition, d'un rêve ou des perceptions spirituelles directes. Si le disciple a des facultés spirituelles assez développées, il peut alors entendre clairement la voix du Maître lui recommandant de faire ceci ou cela ou de corriger telle façon de faire erronée. Mais ce n'est pas tout. Le Maître est aussi celui qui, quand il juge que le disciple a fait suffisamment de progrès, lui donne un surcroît d'énergie spirituelle pour hisser sa conscience à un niveau auquel l'élève seul n'aurait jamais pu prétendre.

Les fleurs de l'aspiration ardente
Bien entendu, pour diverses raisons, certains chercheurs ne pourront pas quitter leur pays pour aller trouver un Maître qui vit en Inde ou ailleurs. Dans ce cas par l'aspiration spirituelle et par la prière et la dévotion envers ce Maître qu'on a choisi, on peut se mettre sous sa direction spirituelle. La Maître est un être essentiellement spirituel et il sait qui dans le monde entier, aspire à être guidé par lui. Donc si le chercheur le mérite, le Maître le guidera et le protégera même s'ils ne vont jamais se rencontrer physiquement dans cette vie. Nous rapportons un tel cas sur ce blog avec l'histoire de la nonne hollandaise dans la section « Les disciples racontent ». Cette nonne n'a jamais rencontré physiquement Maharajji mais il la guida quand c'était nécessaire. Beaucoup de chercheurs sincères de par le monde ont expérimenté avec succès cette solution. Par contre, si on a les possibilités d'aller près du Maître, rien ne vaut le fait de passer quelque temps auprès de lui car le Maître peut aider davantage un élève qui est momentanément disponible, dégagé des soucis quotidiens du monde.

En effet, nous parlons ici d'énergies et ces énergies ne peuvent être données par le Maître que quand les conditions sont réunies sous peine de produire des résultats contraires de ce qu'on désirait. Les médecins n'opèrent les grands malades que si certaines conditions d'hygiène et de sécurité de l'acte médical sont réunies pour ne pas mettre en danger la vie du patient. Les Maîtres agissent pareillement. Ils ne peuvent octroyer une trop grande quantité d'énergie à celui qui baigne dans le monde, boit régulièrement de l'alcool ( on pourrait citer d'autres exemples d'agissements nocifs pour accéder à de hauts plans de conscience), n'a pas le mental calme ou les émotions momentanément mis sous contrôle. Quand on est près du Maître on fait en général des efforts pour être assez pur et cela facilite cette transmission d'énergies.



Ne pas faire une chose et son contraire
Une dernière chose avant de terminer cet article. Autrefois, ceux qui voulaient s'adonner à la méditation et à la sadhana en général se retiraient dans des monastères, des grottes ou des lieux isolés quelconques pour échapper au tumulte de la vie et à ces sollicitations de toutes sortes. Ce n'est plus ce que qui est souhaitable aujourd'hui et Maharajji dit que nous devons pratiquer là où nous sommes tout en faisant face à nos devoirs dans la société. Chaque cycle a ses exigences. Cependant, ce conseil ne veut pas dire que celui qui veut progresser spirituellement peut s'adonner à tout ce qui se passe actuellement dans ce monde moderne. Il faut, selon l'expression consacrée, être dans le monde sans être du monde. Certaines habitudes, en effet, ne favorisent pas le progrès en particulier s'adonner à beaucoup l'alcool, des drogues, trop de viande, trop s'abandonner à des pratiques sensuelles, être trop matérialiste. Il ne s'agit pas ici de questions morales car en général, la morale n'est que l'image déformée d'une loi naturelle non perçue clairement. Si nous disons que ces pratiques ci-dessus énumérées sont contraires au progrès, c'est parce qu'elles alourdissent les corps subtils au lieu de les affiner. Donc s'y adonner pendant qu'on suit une sadhana, c'est comme si on veut aller quelque part et on fait un pas en avant et deux pas en arrière . Quel en serait le résultat?

Une fois cela dit, même tous ceux qui, jusque-là font cela, ne sont pas moins dignes que les autres pour commencer une sadhana. Qui est capable de jeter la pierre à son frère, ne passons-nous pas tous par là? Le tout est de progressivement rompre avec les habitudes du passé. Marie-Madeleine dont la vie n'avait pas été un modèle de vertu jusqu'à la Rencontre, se révéla avoir plus de vertu à la fin que certain disciples de première heure du Christ en Palestine ... C'est la dévotion au Sentier, au Maître et à Dieu qui compte et non ce qu'on est aujourd'hui. Quand on a beaucoup de dévotion, les faiblesses sont facilement dépassées!

Que la paix de Maharajji soit sur tous !

mercredi 20 juin 2007

La réalisation spirituelle d'un point de vue technique

Le but de la vie
Dans un précédent article, nous avons dit que la présence de l'homme sur Terre avait un but, à savoir atteindre la réalisation divine, appelée aussi par divers autres noms comme la réalisation du Soi, l'illumination spirituelle, l'illumination cosmique, la libération, la Maîtrise. Tous ces noms désignent en fait cet état où l'homme réalise non plus intellectuellement mais de façon permanente dans son vécu, dans tout son être qu'il est un avec la Divinité et avec toute la création. Non seulement il est désormais conscient de son immortalité mais en plus, il a fait sien la sagesse et l'amour de Dieu au point qu'il ne vit plus pour lui-même comme cela a été le cas pendant des éons mais il vit pour servir Dieu pour le bien de tous les êtres. Alors que l'amour de l'homme ordinaire pour son prochain est toujours motivé par quelque facteur plus ou moins intéressé, celui qui est réalisé quant à lui, il aime chaque être sans condition, même ceux qui le haïssent car sa nature est simplement devenue amour et aucune graine de mal ou d'indifférence ne saurait se trouver en lui.

Le Sadguru
Il n’a plus aucune attraction pour les choses terrestres. Jamais plus il ne poursuivra aucun but personnel ni égoïste. Celui qui a atteint cet état est appelé un Maître (on lui attribue quelques autres noms) car désormais, il maîtrise parfaitement sa nature mentale, émotionnelle et physique ainsi que les lois de la nature et les lois spirituelles. Seul celui qui a atteint ce sommet est appelé le Sadguru, le vrai Maître, le vrai Gourou, le véritable Instructeur car ayant parcouru le chemin entier qui mène des sombres vallées de l'ignorance au sommet de la montagne de l'illumination, il a toutes les capacités et toute l'expérience pour y conduire ceux de ses frères et soeurs qui veulent bien se soumettre à l'entraînement pour atteindre ce même but sublime.

Un dieu qui s'ignore
Quand on lit les Écritures des différentes religions du monde, on est frappé par la récurrence du nombre sept. C'est qu'en fait Dieu s'exprime toujours dans le monde manifesté par une combinaison de sept énergies pour attendre Ses desseins. Et c'est ce que les Grecs par exemple ont évoqué dans leur mythologie, écho de la sagesse primordiale et éternelle, en assignant à leur dieu Apollon, une lyre à sept cordes qui chantent les mystères de la nature. Il ne sera donc pas étonnant d'apprendre que l'homme aussi est un être fait de sept corps correspondant à autant d'états de conscience dont le plus grossier est celui du corps physique et le plus raffiné est celui de l'Atma (l'Esprit), pur rayon de Dieu en l'homme. C'est cet Atma qui fait de l'homme un vrai fils de Dieu ou un dieu comme le dit le Seigneur Jésus-Christ en Palestine:
«N'est-il pas écrit dans votre loi « j'ai dit que vous êtes des dieux ?» (Bible, Jean 10:34)
Le Seigneur Krishna n'avait pas enseigné autre chose trois mille ans plus tôt, à son bien-aimé disciple Arjuna:
«Il voit vraiment celui qui voit que le Seigneur Suprême est de façon égale logé en tous les êtres, impérissable au dedans du périssable. » (Bhagavad Gita 13:28)

Le chemin obstrué
Cependant, cette divinité de l'homme doit être réalisée, activée pour ainsi dire car elle est à l'état potentiel tant qu'il n'a pas atteint la réalisation. En effet, l'homme moyen ne vit point selon la conscience de l'Atma, l'Esprit divin, car il s'exprime essentiellement à travers ce qu'on appelle la triple personnalité inférieure constituée de bas en haut du corps physiques, du corps émotionnel et du corps mental concret (en effet il existe un mental abstrait auquel l'homme moyen n'a pas accès).

Un tel homme n'a même pas accès à son âme qui n'est pas placée aussi haut que l'Atma car elle se trouve à mi-parcours entre le haut et le bas, dans le mental abstrait, là où la partie qui constitue l'homme inférieur et celle qui constitue l'homme spirituel se rejoignent et où l'intuition commence à se manifester.

Et pourquoi n'a-t-il pas la conscience de l'âme et de l'Atma qui pourtant sont en lui? Tout simplement parce que pour que l'homme physique ait accès à ces états de conscience, il doit dégager, reconstruire et embellir le chemin que la nature avait initialement construit pour lui lors de l'involution (descente du plan divin sur le plan grossier physique). Avec le temps, ce chemin initial et naturel a été envahi et obstrué par les mauvaises herbes, la forêt des erreurs et les éboulis engendrés par la croissance physique, émotionnelle et mentale qui étaient une étape nécessaire pour faire les expériences sur terre et en tirer la sagesse et l'amour divins de façon consciente. On voit donc clairement que l'homme ordinaire a la divinité en lui mais il ne peut la manifester car il en a perdu le chemin.

De très rares moments de grâce
On peut exprimer la même idée en disant que concernant l'homme ordinaire, il n'y a pas de communication directe et permanente entre l'âme et le cerveau physique en raison du barrage constitué par les pensées , les émotions et un corps physique non adapté. Le résultat est que cet homme dépend seulement de son cerveau, de ses émotions et des besoins de son corps physique dense. A plus forte raison il ne peut rien recevoir de l'Atma qui est encore plus haut. Le fait d'être ainsi déconnecté de la sagesse divine lui fait commettre beaucoup d'erreurs dans sa vie. C'est comme un tout petit enfant qui est laissé seul au rez-de-chaussée alors que ses parents (l'âme et l'Atma) vivent dans les étages supérieurs. Il fera beaucoup de bêtises faute de sage direction. On remarquera que de temps en temps, quand l'homme est plongé dans une très grande détresse ou quand il a un besoin impérieux d'une solution à un problème grave, il s'abandonne complètement et momentanément. Ce barrage constitué par le moi extérieur est alors rompu, le voile est déchiré pendant quelques instants permettant à l'âme qui veille toujours de le guider et protéger, de lui donner des conseils par l'intermédiaire d'un rêve ou d'une intuition lumineuse.

Mais revenons à notre sujet. La réalisation spirituelle ou l'illumination est obtenue quand l'Atma gouverne tout l'être, de haut en bas et que l'homme dans son corps physique vit selon la Volonté, l'Amour et la Sagesse de Dieu émanant de son Atma car il y a une communication directe, de bas en haut et de haut en bas, sans aucune obstruction entre l'Atma et le cerveau physique. C'est cela la réalisation spirituelle d'un point de vue technique.

Construire le chemin d'or
Par conséquent, on voit de ce qui précède, que le chemin spirituel conscient (car il y a une étape initiale inconsciente qui précède ces deux étapes terminales constituée par d'innombrables vies pendant lesquelles les expériences terrestres et le karma constituent son chemin de progrès) se fait en deux grandes étapes, à savoir premièrement créer un contact entre l'homme du plan physique et l'âme puis ensuite, à partir de l'âme, jeter un pont d'or vers l'Atma. Pour cela il y a plusieurs disciplines que les Maîtres nous enseignent pour reconstruire ce chemin entre l'homme physique et sa contrepartie spirituelle. Parmi ces disciplines, il y a par exemple la méditation et le japa (répétition d'un mantra) qui, combinés avec une compréhension philosophique et une une hygiène de vie, nous permettent d'atteindre le but un jour si nous sommes persévérants, endurants et réguliers dans notre pratique. Chaque Maître véritable sait ce qui convient le mieux à ses disciples.

dimanche 10 juin 2007

Tout le monde peut-il pratiquer?

L'âme aussi a faim
Nous avons dit que Maharajji travaille en ce moment d'arrache-pied afin de tourner les coeurs des hommes vers Dieu. La question que l'on pourrait se poser est de savoir si tous les hommes sur cette terre sont en mesure de s'adonner à une pratique spirituelle aujourd'hui. On pourrait d'abord répondre en disant que celui qui a une âme, et tout un chacun en a une, doit nourrir cette âme de la même manière que celui qui a un corps physique doit le nourrir. Et l'âme se nourrit par une pratique spirituelle. Ensuite, on pourrait répondre que, à part quelques très rares exceptions, l'humanité dans son ensemble est aujourd'hui suffisamment avancée pour que toutes ses unités se tournent vers une telle pratique. Les choses sont plus logiques qu'il n'y paraît au premier abord comme nous allons brièvement l'expliquer.

Le Grand Périple
D'après les enseignements des orientaux et de certaines fraternités mystiques occidentales, les hommes ne sont pas sur terre par hasard. Il y a un Plan divin qui préside à ce séjour qui est un très long périple en vue d'acquérir plus de sagesse divine. Par conséquent, quand vient le moment de ce que nous appelons habituellement la « création » (qui n'est en fait que le réveil à une activité nouvelle de la vie de Dieu dans l'univers manifesté après une période de repos, ces cycle s activité-repos se répétant à l'infini), des vagues de vie successives descendent du plan divin pour venir sur terre pour entreprendre leur apprentissage et retourner au sein de la Divinité une fois la sagesse acquise. Tout ce processus de descente et de remontée vers la Divinité pourrait être appelée à juste titre le Grand Périple et il dure des millions d'années... Et l'humanité dans son ensemble commence à entamer la phase de remontée. Bien entendu, certaines unités humaines ont devancé les autres pour certaines raisons que nous n'allons pas évoquer ici pour ne pas rendre notre exposé trop complexe. Ces unités en avance sont ceux qui sont les Maîtres dont ceux de la lignée Sacha.


Les deux guides
Cet apprentissage pendant le Grand Périple se déroule sous l'égide de deux grandes lois divines, celle de cause à effet ou karma et celle de réincarnations successives. Ces deux lois conduisent à une troisième qui est la loi d'amour-sagesse, amour et sagesse étant les deux faces d'une même pièce.


La loi de justice
La loi de cause à effet est celle selon laquelle chaque cause produit un effet qui lui ressemble. On l'appelle aussi à juste titre la loi de compensation. Par exemple si un individu accomplit un acte bénéfique pour autrui, il sera tôt ou tard bénéficiaire d'un acte équivalent de bonté de la part d'autrui au moment où il en a le plus besoin, cet autrui n'étant que l'intermédiaire de la loi de rétribution. Si au contraire il agit mal, faisant souffrir ainsi son frère, il recevra également tôt ou tard, au moment le plus opportun pour qu'il en tire les meilleures leçons possibles, la monnaie de sa pièce et souffrira donc de la même manière qu'il a fait souffrir. Cette loi est appelée loi de karma dans l'Hindouisme et le Bouddhisme. C'est une loi de justice qui donne à chacun, aussi bien dans le domaine spirituel que dans le domaine matériel ce qu'il mérite exactement. En un mot, et comme on le dit souvent, chacun récolte ce qu'il a semé. Cette loi n'a pas pour objet de punir mais de guider infailliblement, à travers le temps (donc au cours des différentes vies), vers la sagesse et l'amour en faisant comprendre les justes leçons à tirer de notre comportement que ce soit en pensée, en parole ou en action.


De plus, tant qu'un individu amasse du karma fût-il celui qui apporte la satisfaction (on dit en général « bon » karma) ou la souffrance (« mauvais » karma), il ne peut atteindre la perfection et il doit toujours revenir sur terre pour récolter le fruit de ce karma. Seule une action désintéressée n'entraîne ni bon ni mauvais karma.
C'est ce que souligne la Bhagavad Gita 3:19 :
« Par conséquent, sans aucun attachement pour les résultats, accomplis toujours tes actions, car agissant ainsi, tu atteindras le Suprême. »


La loi du temps
Quant à la loi des renaissances successives ou loi de réincarnation, c'est celle selon laquelle tant qu'un individu n'a pas atteint la sagesse divine, il devra revenir sur terre autant de fois que nécessaire pour continuer son apprentissage. Par conséquent l'homme vit plusieurs vies successives qui le portent de plus en plus vers la perfection divine. Au fond, tout cela paraît logique car dans nos écoles humaines, tant qu'une jeune personne n'a pas encore passé le diplôme lui permettant d'obtenir un emploi, elle revient chaque année sur les bancs de l'école ou de l'université. Celui qui exigerait que l'homme atteigne la perfection en une seule vie pour aller s'asseoir avec Dieu et Ses anges ne serait pas du tout sage...


Une connaissance indispensable
Si on voulait faire une analogie entre le Grand Périple et l'école, on dirait que la perfection spirituelle est au Grand Périple ce que le diplôme final est à l'école, la loi du karma représentant le barème de notation (le karma récolté par l'individu représente ses notes) alors que les vies successives jouent, quant à elles, le rôle des différentes années scolaires.


Ces deux lois réunies expliquent dans la plus grande majorité des cas les différences de fortune matérielle et de niveau d'évolution spirituelle entre les hommes. Il y a des exceptions cependant pour ce qui concerne les biens matériels car par exemple, la fortune qu'un brigand amasse en pillant n'est point octroyée par le karma mais par le viol momentané de cette loi. Ce brigand sera plus tard rattrapé par cette loi qui exigera un paiement intégral de ses actes, car nul ne peut échapper à sa justice.



Il arrive que parfois, quand on ne connaît pas l'existence de ses deux grandes lois, on pense que finalement, soit que Dieu tel que les religions le proclament n'existe pas, soit que s'Il existait, Il serait injuste car il y a trop de misères et de souffrances dans le monde et Il ne fait rien alors qu'on dit que c'est un Dieu d'amour. Cette compréhension incomplète a plongé plus d'un homme dans la perplexité et même dans l'athéisme.

dimanche 3 juin 2007

Comment être utile?

Des Fondations solides
Nous venons de retracer l'histoire de la lignée Sacha telle que la rapporte la tradition. Les illustres devanciers que furent Kacha Baba, Sacha Baba Girnari, Sacha Baba Kulanandji ont posé des fondations solides sur lesquelles le Temple d'une ère nouvelle peut s'élever. Leurs œuvres, sur les plans intérieurs, touchaient certes le monde entier, mais les hommes des pays autre que l'Inde n'étaient nullement au courant de l'existence d'une telle entreprise si bien qu'ils ne pouvaient coopérer consciemment à sa réalisation. Aujourd'hui, sous la houlette de Maharajji et selon les prédictions de Sacha Baba Kulanandji , elle va être connue mondialement.

Quelle direction prendra l'humanité ?
Comme nous l'avons dit dans un précédent article, des disciples sont venus des cinq continents à partir des années 1980 pour se confier à Maharajji alors qu'il n'avait jamais fait l'objet de la moindre publicité et sans qu'aucun livre ait été écrit sur lui. Aujourd'hui, le travail de ses disciples et de tous les hommes de bonne volonté est, tout en se formant, d'aider Maharajji en informant tous les hommes sur toute la surface de la Terre que ce grand cycle de transformation des consciences et des cœurs a commencé. En effet, il est important que les hommes sachent car c'est à nous tous, individuellement et collectivement, de décider si nous voulons entrer dans une civilisation gouvernée par la lumière, la sagesse, l'amour et la fraternité. Nous pouvons au contraire décider de continuer dans la direction actuelle qui nous rapproche petit à petit du précipice en raison de l'ignorance qui règne et de ses conséquences que sont l'égoïsme, les injustices et les violences de toutes sortes qu'elles soient physiques ou morales.


Créer une bonne atmosphère mondiale
Le fait d'informer un grand nombre de personnes à travers le monde et ainsi susciter la participation des hommes et des femmes de bonne volonté à une sadhana librement choisie par chacun créera une bonne atmosphère qui favorisera la réussite de cette entreprise et partant celle des plans des Grands Etres. Il en sera ainsi parce qu’il est bien connu que quand plusieurs personnes se réunissent avec la même intention spirituelle, cette réunion attire automatiquement l’assistance divine. Nous rappelons que Maharajji recommande pour le sadhana que chacun consacre au départ une heure par jour que ce soit à la prière, à la méditation ou à la récitation d'un mantra. Plus tard cette durée pourra être accrue selon ses besoins intérieurs.

Chacun où qu'il se trouve doit s'efforcer de comprendre que c'est son devoir d'amour envers lui-même et envers tous les êtres que de se tourner vers son âme pour chercher petit à petit à en manifester la sagesse, l'amour et le pouvoir au bénéfice de tous.


La paix aussi insaisissable que le vent
Un jour, Maharajji a dit:
« Si tes perspectives changent, chaque activité, chaque action devient une prière. Tu vois Dieu en chaque chose et en chacun et en même temps ta nature inférieure se transforme positivement .»
Nous avons tous un urgent besoin de changer les perspectives sous lesquelles nous considérions la vie jusqu'ici. Certains d'entre nous se sont contentés de vivre en essayant de chercher le bonheur suivant les normes de leur société. D'autres ont cru que le fait d'amasser des richesses matérielles leur apporterait bonheur et paix. D'autres encore ont recherché ce bonheur et cette paix dans la renommée, l'érudition intellectuelle ou par d'autres moyens. Et tous nous découvrons amèrement que malheureusement, ce n'est pas le cas car si nous avons une satisfaction ce jour, le lendemain, elle s'est déjà évanouie. Le bonheur et la paix du cœur semblent se dérober sans fin, jouant à cache cache avec nous. Chacune de ces voies s'est révélée une impasse. Et toutes, elles ne sont en définitive que certaines des nombreuses manières dont le mental non éclairé par le cœur, joue des tours aux hommes, leur faisant miroiter des choses qui en fait ne sont que des mirages...

Le trésor caché
Il faut reconnaître que seule l'âme en nous détient la clé de notre véritable bonheur. Quant aux biens matériels, il faut les mettre à leur juste place car dans la lignée Sacha, on n'est ni pour l'ascétisme qui est destructeur et aride ni pour un matérialisme débridé qui est source d'attachements et de souffrances. Quant aux connaissances intellectuelles, elles ont apporté beaucoup pour le progrès scientifique et culturel des hommes et sont donc louables. Cependant, ces connaissances intellectuelles à elles seules ne peuvent être une fin en soi sous peine de nous éloigner de notre divinité intérieure. Ne dit-on pas que le mental non maîtrisé tue le Réel? Dans notre quête des seuls véritables trésors de la vie, la sagesse, le bonheur et de la paix, nous avons oublié une chose élémentaire à savoir que nous avons une partie humaine constituée de notre personnalité et une partie divine constituée de notre âme, notre atma. Négliger l'une de ses parties au détriment de l'autre ne peut que conduire à un déséquilibre. Ne faut-il pas deux jambes pour marcher?


La voie parfaite
Il est donc évident qu'il faut observer la voie du juste milieu en tout si on veut agir sagement et avancer de manière sûre. Et c'est la voie du cœur que préconise Maharajji, le cœur étant le véritable centre de gravité de l'homme où il se rencontre lui-même dans son aspect essentiel et où il trouve la paix intérieure dite à juste titre paix du cœur. Il y rencontre aussi, dans l'amour et non plus dans la confrontation, ses frères humains et son Dieu et alors, comme on dit dans la Bible, sa joie est parfaite, joie parfaite que les Indiens appellent ananda, c'est-à dire la félicité et qui est dite faire partie de l'essence même de l'homme. On devrait donc pouvoir la retrouver si on sait chercher au bon endroit.


Parlant de la lignée Sacha Maharajji dit un jour:
« Le soleil s'est levé en Inde pour que toute l'humanité trouve le vrai bonheur. Pour cela, vous et moi avons besoin d'êtres idéalistes. C'est la Volonté de Dieu, c'est ma promesse et mon travail. »
Si, malgré les nombreux obstacles qui se dresseront inéluctablement sur le chemin, nous sommes portés par les idéaux nobles de contribuer à apporter la lumière et la paix à tous les hommes, nous réussirons nécessairement, sans l'ombre d'un seul doute, car notre cœur travaillera à l'unisson avec Celui de Dieu!

dimanche 27 mai 2007

Histoire de la Lignée Sacha (Partie 8 et fin)


Le mahasamadhi de Sacha Baba Kulanandji

Il y a un adage populaire qui dit que toutes les bonnes choses ont une fin. Peut-être Dieu veut-il ainsi nous inciter à aller toujours de l'avant et ne pas nous attacher à une situation si merveilleuse fût-elle, tant que nous ne sommes pas retournés à la maison du Père Céleste. C'est ainsi que la foudre tomba sur les disciples et tous les amoureux de la vraie spiritualité en ce jour de septembre 1983 quand, juste après la fête de Janmashtami qui célèbre l'anniversaire du grand avatar que fut Shri Krishna, date anniversaire qui est aussi celle de Sacha Baba, le grand saint quitta notre monde définitivement suite à une maladie qui semblait bénigne pourtant. Ce fut la stupeur et l'abattement. Maharajji et les autres disciples organisèrent les derniers rites en hommage à l'incarnation de Dieu qui venait de traverser d'une façon si éblouissante notre horizon.

Il avait pris soin de l'avenir
Il laissait derrière lui d'excellents disciples dont certains créèrent des ashrams pour perpétuer les enseignements et les idéaux d'amour, de lumière et de fraternité universelle de leur Maître. Quant au flambeau de la mission Sacha, il fut repris par Maharajji en vue de continuer cette œuvre d'éveil des cœurs et des consciences. Nous avons déjà parlé de son travail et de ceux qui l'aident dans cette lourde tâche: c'est dans le tout premier article de ce site et il est intitulé « le Mahatma Hans Raj Maharajji » que vous pouvez lire dans la rubrique «Présentation Maharajji » du blog . (Fin)

mercredi 23 mai 2007

Histoire de la Lignée Sacha (Partie 7)

Sacha Baba Kulanandji et les disciples
Une première chose sur laquelle il insistait c'était que ses disciples se devaient de demeurer dans la société tout en menant leur sadhana. Il disait à ce propos que : « C'est la destinée de chaque individu de travailler » Il ne trouvait pas honnête dans un pays comme l’Inde où l’on travaillait dur, de se réfugier définitivement quelque part dans une forêt ou une grotte sous prétexte qu'on cherche Dieu. D'après lui « chaque action que l'homme fait doit être unie à Dieu » et c'est ainsi que même dans le feu de l'action quotidienne, dans son travail, dans sa famille, on avance spirituellement car alors tout est fait pour Dieu et non pour réaliser des buts personnels. Il sera peut-être utile de souligner ici que le divin Maître n'excluait pas le fait de faire de temps en temps une courte retraite spirituelle mais il ne voulait pas que l'on se coupe du monde indéfiniment. Citant la Bhagavad Gita il disait souvent « La perfection dans l'action est du pur yoga » mettant ainsi l'accent sur la perfection spirituelle qui est atteinte par une action juste et complètement désintéressée, toujours dédiée à Dieu. C'est la base même du Karma Yoga. Toutefois son enseignement allait bien au delà de cette voie particulière car il était tout aussi un être de profonde dévotion et de parfait amour pour tous les êtres. En fait, comme tout Maître accompli il se trouvait au point de jonction de toutes les voies tant il les avait toutes unifiés en lui-même par sa très haute réalisation.

Les facultés spirituelles appartiennent à Dieu
Il mettait aussi le disciple en garde contre l'exaltation de son ego en particulier quand quelques facultés spirituelles commencent à se manifester chez lui. Il lui rappelait que les facultés spirituelles appartiennent à Dieu et non au disciple qui n'en est que le bénéficiaire. S'il pense que les facultés sont à lui et qu'il se croit grand, il va tout perdre mais aussi stopper son éveil spirituel. C'est la chute irrémédiable de celui qui ne peut résister à la tentation de l'orgueil.
Un alchimiste des âmes Sacha Baba Kulanandji avait un effet extraordinaire sur chaque disciple tant il était l'incarnation vivante de Dieu. Dans un précédent article, nous avons déjà parlé du cas de Shri Hans Raj Maharajji qui vint vers lui en tant que simple patient cherchant la guérison d'un mal dévastateur qui le minait depuis longtemps et qui atteignit l'illumination dès le lendemain même de son arrivée auprès duu Maître. Il y a aussi cet enseignant qui cherchait un Maître spirituel et qui, quand on lui parla de Sacha Baba Kulanandji, s'empressa d'aller le rencontrer. Celui-ci le voyant venir, lui dit : « Ferme les yeux » et l'enseignant obéit. Alors une lumière brillante lui apparut et qui dura un quart d'heure environ. Quand il ouvrit enfin les yeux, de profonds changements s'étaient passés dans sa conscience et il devint un disciple ardent du Maître. Sacha Baba Kulanandji était un véritable alchimiste divin qui possédait la clé de l'âme de chaque être venant à lui. Il la tournait quand il jugeait que c'était à propos car il voyait en chacun comme dans un livre ouvert.

Le Grand Plan de Dieu
Au delà de ses disciples, il voyait le grand Plan de Dieu qui inclut toute l'humanité et l'amène toujours vers plus de perfection dans tous les domaines à travers les âges. Il était spécialement descendu des sphères supérieures pour participer d'une manière puissante à l'avancement de l'accomplissement de ce grand Plan. (A suivre dans la Partie 8)

samedi 19 mai 2007

Histoire de la Lignée Sacha (Partie 6)

Dans la patrie des Yogis
Six mois plus tard, son Maître apparut à Kulanandji en vision et lui recommanda d'aller achever son perfectionnement dans les Himalayas. Kulanandji obéit et s'installa dans une grotte à Deoprayag sur la route menant à Badrinath, l'un des lieux de pèlerinage les plus sacrés en Inde.
Dans ces montagnes réputées comme patrie de très hauts saints, Kulanandji suivit une sadhana rigoureuse et en moins de trois ans, il atteignit une très haute perfection. A cela il faut ajouter le fait qu'il incorpora tous les pouvoirs de son Maître au point qu'il devint l'incarnation de Sacha Baba. C'est pour cette raison que Swami Kulanandji fut connu par la suite comme Sacha Baba et appelé ainsi jusqu'à ce jour. Toutefois, afin de le distinguer de son Maître Sacha Baba Girnari, nous l'appellerons Sacha Baba Kulanandji dans tous nos articles.

Sacha Baba Kulanandji sort des Himalayas
En 1947, Sacha Baba Kulanandji reçut l'instruction divine de poursuivre le travail de transformation spirituelle du monde que son Maître avait débuté. Il descendit donc des Himalayas et parcourut toute l'Inde pendant sept ans pour bien s'imprégner des réalités du pays. Il vit combien les hommes de son pays souffraient de mille maux. Il en fut si profondément touché que dès son arrivé au célèbre temple de Jagannath à Puri, terme de ce périple, de son âme jaillit spontanément une chanson qu'il entonna:

Prabhu Aap Jago, Paramatma Jago,
Mere Sarva Jago, Saravatra Jago,
Dukhaantak Khel Kaa Ant Karo.
Sukantak khel prakash karo.

Réveille-Toi Seigneur béni! Bien-Aimé réveille-Toi
Réveille-Toi ô mon Bien-aimé, réveille-Toi qui es tout pour moi
Réveille-Toi en le monde entier, Réveille-Toi en chaque coeur
Mets fin à l'ère de la souffrance et de la tristesse
Inaugure l'ère de la joie et de la félicité.

C'était l'invocation de Dieu par l'âme de Sacha Baba Kulanandji. Puis il se rendit au bord de la mer non loin de là. Il vit alors une scène d'une beauté incroyable car le Seigneur Vishnou se tenait dans toute Sa gloire dans une lumière radieuse qui embrassait le monde entier.

Le merveilleux travail promis
En 1953, Sacha Baba Kulanandji fonda un ashram à Allahabad appelé Sacha Ashram, près du Triveni Sangham, confluent des trois fleuves les plus sacrés de l'Inde: Le Gange, la Yamuna et la mythique Saraswati. Son Maître lui avait en effet dit, lors d'une vision, de fonder un ashram à Allahabad et d'y faire chanter le mantra Prabhu Aap Jago car, comme l'expliquait son Maître, cette chanson qu'il avait chantée pour la première fois au temple de Jagannath à Puri était en fait un mantra très puissant destiné à éveiller spirituellement l'humanité toute entière. Après la fondation de l'ashram, quand tout fut prêt en 1960, on chanta effectivement douze ans de suite ce mantra, sans aucune interruption. La clôture de ce cycle en 1972 fut marquée par une grande fête religieuse au cours de laquelle fut organisée une des cérémonies de feu les plus sacrées et les plus puissantes qui soient, le lakschandi Mahayagna. Elle avait pour but d'aider à l'éveil de l'humanité et à contribuer à apporter la paix et l'harmonie dans le monde en cette période de guerre froide et de très dangereuse tension internationale.


Un instrument pour tous les hommes
Toutefois, le mantra Prabhu Aap Jago continue d'être chanté journellement dans tous les ashrams de la lignée Sacha lors des cérémonies religieuses et par les disciples dans leur sadhana quotidienne car c'est un moyen éminent de participer à l'éveil de toute de l'humanité. Toute personne de bonne volonté de par le monde peut l'adopter pour participer à cette œuvre magnifique. De la sorte on travaille à l'éveil de tous les êtres et à son propre éveil en même temps.


Quelques aspects de l'oeuvre de Sacha Baba Kulanandji
Pendant toute sa vie, Sacha Baba Kulanandji abattit une œuvre gigantesque allant de la formation d'excellents disciples à l'élévation de la conscience de l'humanité par un travail sur les plans spirituels. On ne sait pas non plus assez ce qu'il fit pour éradiquer la famine de l'Inde. A ce propos il existe une histoire édifiante que nous raconterons peut-être plus tard mais pour le moment attardons nous à l'ensemble de son oeuvre. Il raccourcit aussi en quelque sorte la distance entre l'homme et Dieu par un travail spécial sur les plans intérieurs.
En fait Sacha Baba ne fut pas seulement un grand avatar dans une vie précédente mais il le fut aussi dans celle -ci et le temps portera témoignage de l'immense oeuvre qu'il a accomplie. (A suivre dans la Partie 7)

mercredi 16 mai 2007

Histoire de la Lignée Sacha (Partie 5)

Le jeune homme prometteur
En 1936, un jeune homme du nom de Kulanandji, qui venait de terminer ses études vint le voir pour solliciter son aide afin qu'il puisse trouver un emploi. Il était accompagné de son oncle Shrikant, un disciple de longue date de Sacha Baba Girnari. Le Maître répondit à la requête du jeune homme que s'il restait avec lui, il allait lui trouver un merveilleux travail. Il resta donc auprès du Maître et bientôt devint un excellent disciple. On rapporte que ses progrès spirituels furent des plus rapides. Il était aimant et très serviable envers tout le monde à tel point qu'il était hautement apprécié de Sacha Baba Girnari et de tous ses condisciples. A ses parents qui lui demandaient de rentrer au village pour se marier et mener une vie civile, il répondit qu'il avait décidé de devenir un brahmachari [1] et que toute sa vie serait au service de Dieu et de tous les hommes. Il dut faire face à de nombreuses épreuves mais il les surmonta toutes.

Des disciples trop curieux !
Une chose curieuse se passa le jour même que Kulanandji était venu rencontrer Sacha Baba Girnari pour la première fois. Le Maître, voyant le jeune homme arriver se leva et alla l'embrasser. C'était quelque chose d'inhabituel car en général, un Maître ne se lève jamais pour venir au devant d'un visiteur. Un indice de l'explication de ce geste de Girnari Baba fut donné plus tard quand un jour, alors que celui-ci était avec ses disciples, ils lui posèrent l'un après l'autre la question de savoir qui ils avait été dans la précédente incarnation. Le Maître, à qui rien ne peut être caché répondit à chacun. Mais un seul n'avait rien demandé et c'était Kulanandji. Quand le Maître le lui fit remarquer, Kulanandji répondit que cette question ne l'avait jamais préoccupé. Alors le Maître lui confia qu'il avait été un grand avatar [2] dans sa précédente vie...


Le mahasamadhi de Sacha Baba Girnari
Par la suite, il devint celui qui prit soin des affaires personnelles du Maître. Il était par conséquent avec lui tout le temps et le suivait dans ses nombreux déplacements à travers tout le pays. On rapporte que sa confiance et sa dévotion envers son Maître étaient sans égal. Cependant le 16 juin 1944 alors que tous les deux se trouvaient à Varanasi (Bénarès), sans qu'il soit le moins du monde malade, Girnari Baba abandonna son corps car il estimait que son rôle dans la mission qu’il avait commencée était terminée et il savait que l'avenir de cette mission allait bientôt être en de bonnes mains .

Je suis toujours avec toi
Ce fut une perte énorme pour tous les disciples et particulièrement pour Kulanandji dont le cœur fut brisé à cette occasion. Mais Kulanandji qui avait vu tous les miracles opérés par son Maître espérait que celui-ci allait ressusciter au point qu'il ne voulut pas qu'on l'enterra rapidement. Comme il n'arrêtait pas de pleurer sur la perte de son Maître, celui-ci lui apparut et lui dit qu'il était toujours avec lui et qu'il était l'Atma même de son élève bien-aimé. Il avait certes abandonné son corps physique mais il continuerait de l'enseigner, le diriger et veiller sur lui. Kulanandji fut donc rasséréné. (A suivre dans la Partie 6).

[1] C'est à dire qu'il avait fait voeu de chasteté pour la vie.
[2] Descente de Dieu parmi les hommes, en général dans le corps d'un grand saint ou d'un grand initié et doté de pouvoirs spéciaux pour accomplir une mission particulière.

dimanche 13 mai 2007

Histoire de la Lignée Sacha (Partie 4)

Le bien-être du peuple

Girnari Baba se soucia aussi beaucoup des pauvres et des humbles, enjoignant aux Maharajahs et ceux qui détenaient une parcelle de pouvoir de veiller au bien-être du peuple dont ils avaient la charge. Lui-même était toute bonté. Ainsi pendant la Ardh-Khumba Mela de 1936 et la Maha-Khumbha Mela de 1942 à Allahabad qui drainèrent des millions de pèlerins comme à l'accoutumée, il y avait des foules qui se pressaient chaque jour devant le campement provisoire de Girnari Baba. Elles venaient là pour prendre des repas et parmi tous ces gens nombreux étaient ceux qui demandaient des couvertures car la Khumba Mela se tient généralement en janvier et février, mois très froids à Allahabad. Ce qui était curieux, c'est que le divin Maître arrivait à nourrir toutes ces foules et à distribuer des couvertures à tous ceux qui en voulaient alors qu'on ne savait pas d'où il tirait l'argent pour faire face à toutes ses dépenses. On raconte aussi comment il se rendit dans une région de l'Inde en proie à une très longue sécheresse qui entraîna dans son sillage une grande famine des plus dévastatrices. Girnari Baba après avoir réuni la population, donna certains conseils et fit pleuvoir constamment en sorte que cette région devint prospère.

Un grand Siddha


Il était reconnu comme un grand Rishi et un grand Siddha par les saints de l'Inde. C'est peut-être une des raisons pour lesquelles il fut choisi comme président du Fakiri Parliament qui était une assemblée de saints hindous et musulmans dont le but était de d'instiller les valeurs spirituelles dans la société. Il présida aux destinées de cette prestigieuse assemblée pendant vingt-cinq ans environ jusqu'à son départ de ce monde. Prévoyant à l'avance la deuxième guerre mondiale qui approchait, il essaya d'en amoindrir la durée et les conséquences pour le monde entier. (A suivre dans la Partie 5)

mercredi 9 mai 2007

Histoire de la Lignée Sacha (Partie 3)

Girnari Baba et la transformation des hommes


Girnari Baba, après avoir reçu les pouvoirs de Kacha Baba, travailla dans toute l'Inde qu'il continua de sillonner comme par le passé. Non seulement il travailla pour l'élévation spirituelle mais aussi pour l'amélioration des conditions de vie des gens aussi bien en Inde que dans le monde entier. Plusieurs années avant la deuxième guerre mondiale, à certaines personnalités dirigeantes de l'époque, Girnari Baba fit comprendre qu'une grande transformation spirituelle allait bientôt se mettre en route et qu'il fallait que les hommes comme les nations se tournent vers Dieu. Il leur expliquait que la vie dans notre monde physique n'est que l'ombre de la vie du monde spirituel. Donc si l'homme ne se conforme pas à la vérité spirituelle, il y aura une disharmonie entre ces deux mondes et de cette disharmonie résultera l'ignorance de la sagesse divine avec ses corollaires que sont les désordres, les guerres, la maladie, la pauvreté et toute la gamme des souffrances que l'homme expérimente malheureusement ici bas. Malheureusement, il ne fut pas toujours écouté evec l'attention qu'il aurait fallu.

Actions invisibles


Il faut à ce propos souligner qu'un Maître n'a pas besoin de se déplacer physiquement de pays en pays pour toucher l'humanité entière. Il le fait tout simplement à partir des hauts plans spirituels sur lesquels l'humanité est une. Cela se fait par une harmonisation intérieure instantanée avec ses plans et par conséquent ce ne sera jamais quelque chose de spectaculaire dont les disciples ou l'homme moyen pourrait être le témoin.


Le Gayatri Mantra



Concernant la formation de ses disciples, on dit qu'il utilisa beaucoup le Gayatri Mantra, un mantra datant de l'époque védique et d'une grande puissance transformatrice. Mais on ne saurait réduire la nourriture spirituelle qu'un vrai Maître donne à ses élèves à un seul instrument, si important fût-il. En effet, un Maître est un peu comme une mère qui élève son enfant: il y a certes l'alimentation de base de la famille, mais elle donne aussi, suivant l'état de santé de l'enfant ou la période de sa croissance, beaucoup d'autres aliments spécifiques qui jouent un rôle curatif ou préventif important dans la santé et la croissance de celui-ci.

Préparer le sol


Souvenons-nous toujours que l'essentiel du travail qu'un Maître fait pour son disciple est inconnu de celui-ci car le Maître travaille toujours sur les plans supérieurs pour le bénéfice de son élève. La seule chose qu'il constate de temps en temps, pourvu qu'il suive bien sa sadhana (discipline spirituelle), c'est qu'en plus du progrès lent habituel, un progrès inattendu s'est manifesté. Bien entendu, l'élève ne devrait pas croire que seule sa sadhana a engendré ce résultat. Sa sadhana, certes aide à progresser mais ce n'est pas elle qui est déterminante pour avoir l’illumination.
Pourtant s'il n'y avait pas cette sadhana, il n'y aurait pas de progrès du tout car elle sert essentiellement à préparer l'élève en élevant sa conscience au minimum requis et à purifier ses corps subtils afin de recevoir en toute sécurité la puissante énergie que son Maître va déverser sur lui quand il verra que le terrain est favorable. On pourrait donc dire à l'instar des mathématiciens, qu'une sadhana assidue est une condition nécessaire mais pas suffisante pour ce qui concerne les étapes essentielles du progrès spirituel. Maharajji a déclaré à plusieurs reprises que pour parvenir à la réalisation, l'élève se doit de faire sa sadhana de manière parfaite et en même temps avoir une connexion intérieure profonde avec son Maître. Cette sadhana et cette connexion de cœur à cœur avec le Maître ressemblent d'une certaine façon, aux labours des paysans qui préparent le terrain avant les semailles ... (A suivre dans la Partie 4)

dimanche 6 mai 2007

Histoire de la Lignée Sacha (Partie 2)

Kacha Baba, une vie au service des hommes

Kacha Baba était un saint extraordinaire. Bien qu'il déplorât la déchéance de l'humanité, il était tout amour avec tous les êtres. Il avait un ashram à Jalhupur et avait des disciples autour de lui. Durant toute sa vie, il travailla avec ferveur pour l'élévation de l'humanité entière. Son œuvre concerna autant le bien être matériel que spirituel des hommes car, comme tout saint authentique, il savait que la vie doit être équilibrée en mettant chaque chose à sa juste place. Il était aveugle mais on dit qu’il se déplaçait et agissait comme tout le monde, comme s'il n'avait pas ce handicap. Il n'avait nullement besoin d'un guide ou d'une canne pour se déplacer.

Son nom Kacha Baba vient de ce qu'il ne mangeait que des aliments crus. On raconte d'ailleurs à ce sujet qu'un jour il demanda à un homme de lui apporter de la nourriture. Cet homme se rendit à son domicile pour demander à sa femme de préparer de toute urgence de très délicieux mets pour le grand saint. Au bout d'un long moment, comme rien ne venait, Kacha Baba se rendit lui-même au domicile de cet homme qui comprit alors, mais un peu tard, que le Baba n'attendait que des aliments non cuits. Il les lui donna donc. Quelques instants plus tard, la femme de cet homme découvrit que sa cuisine était remplie de nombreux plats délicieux sortis de nulle part!

(Partie 3)

mardi 1 mai 2007

Histoire de la Lignée Sacha (Partie 1)

Le saint âgé de quelques siècles

L'histoire de la lignée Sacha telle qu'elle est connue d'un point de vue formel commence au début du 20° siècle. A cette époque, vivait un très grand saint dont personne ne connaissait ni l'origine ni le nom. Il était tellement vieux que certains disaient qu'il avait plus de 250 ans alors que d'autres avançaient qu'il était âgé de plus de 400 ans. Il n'avait pas d'ashram car il se déplaçait à travers toute l'Inde et ses disciples étaient disséminés sur tout le territoire. Toutefois, il faisait de fréquents séjours sur la montagne Girnar au Gujarat et c'est ainsi qu'il fut connu sous le nom de Sacha Baba Girnari c'est à dire le Père de la Vérité de la montagne Girnar autrement dit le grand saint de la montagne Girnar. On l'appelait aussi plus simplement Girnari Baba. On affirmait qu'il était l'incarnation du Devarishi Narada. Sa stature spirituelle et ses pouvoirs étaient si grands qu'il attirait les foules et suscitait une intense dévotion. Ses disciples venaient de toutes les strates de la société, des plus humbles aux Maharajahs, des illettrés aux intellectuels, des plus pauvres aux plus riches. Et tous ces hommes et ses femmes s'assemblaient à ses pieds là où il séjournait temporairement.

Pourquoi tout recommencer?

Un jour , alors qu'il se trouvait sur la montagne Girnar, il se demanda qui était le plus grand saint au monde. En guise de réponse à cette question, il vit dans sa vision que c'était un saint vivant à Jalhupur près de Bénarès qui l'était. Il se mit immédiatement en route pour aller le voir. Il l'y trouva effectivement. La tradition rapporte que la première rencontre eut lieu en 1906.
Toutefois, Girnari Baba fut intrigué par le fait que ce grand saint récitait un mantra qui appelait à la destruction du monde. La destruction du monde! Alors Girnari Baba lui demanda pourquoi son illustre hôte faisait cela. Kacha Baba lui répondit que l'humanité avait dégénéré complètement et n'était plus que l'ombre d'elle-même, tant elle était plongée dans l'ignorance de la sagesse divine et s'adonnait seulement aux plaisirs terrestres ce qui lui attirait nécessairement de terribles souffrances sous forme de maux divers. Alors, par compassion, pour lui éviter cette descente aux enfers et la souffrance, il voulait dissoudre le monde après quoi, un autre allait apparaître dans lequel la vertu et l'amour véritable gouverneraient la vie de chaque être humain.
Mais Girnari Baba n'entendit pas les choses de cette oreille. Il savait que Kacha Baba possédait un pouvoir immense qui pouvait transformer les hommes actuels progressivement et les amener au règne de la vertu et de l'amour tel que lui Kacha Baba le désirait. Il proposa donc à celui-ci:
« Si tu me transfères ton pouvoir alors, je transformerai l'humanité actuelle progressivement et amènerai les hommes à Dieu sans qu'il soit besoin de détruire le monde .»

Tout doit se mériter

Kacha Baba ne répondit pas tout de suite à la requête de Girnari Baba, mais il le soumit à une série d'épreuves qui dura plusieurs années pour vérifier qu'il avait les qualités nécessaires pour mener une telle mission. Quand, au terme de ces longues années Kacha Baba vit que Girnari Baba avait réussi tous les tests, il lui dit que dans quelques jours, lui Kacha Baba allait mourir et à cette occasion, il transférerait son pouvoir à Girnari Baba. Ce qu'il dit arriva effectivement et le pouvoir fut transféré à Girnari Baba. Il était donc prêt pour accomplir la gigantesque tâche qu'il avait l'intention d'accomplir, celle de ramener toute l'humanité à Dieu.
Mais qui était Kacha Baba pour qu'il ait ces pouvoirs immenses qui sont de dissoudre le monde ou transformer celui-ci? On dit en fait que c'était une incarnation du Seigneur Vishnou Lui-même. Sa renommée était très grande à l'époque et cette renommée continue jusqu'aujourd'hui. (A suivre dans la Partie 2)

samedi 28 avril 2007

Du thé pour une centaines de personnes (S., Inde)

Au début, quand Maharajji se rendait dans ma ville de Jagraon, il avait l'habitude de tenir des satsangs dans les différentes maisons de ses disciples.
Un jour il dit à mon père:
- Je viendrai à ton domicile pour y donner un satsang.
- Je n'ai même pas de place, tellement ma maison est petite! répondit mon père.
- Je ne prendrai qu'une toute petite place.
- Non je n'ai pas de place, répondit mon père qui ne voulait pas en entendre parler.
- Donc je viendrai seul, continua Maharajji.
- A cette condition, c'est d'accord, conclut mon père.

Quelques jours plus tard, Maharajji arriva chez nous et s'assit dans la chambre d'amis. Il dit alors à mon père:
- Dis regarde, tu dis que tu n'as pas de place mais je n'ai pris qu'un tout petit espace.
Un peu plus tard Maharajji ajouta:
- Je vais aller pour quelque temps sur le toit de ta maison.
Et Maharajji d'aller sur le toit en forme de terrasse. Nos voisins l'aperçurent sur ce toit et vinrent chez nous pour le saluer. Quelque temps après, Maharajji commençait le satsang devant une centaine de personnes venus l'écouter sur ce toit. Maharajji pria ma mère de servir du chai à tout ce monde surtout qu'on était en hiver. Je dois expliquer qu'en Inde, ce qu'on appelle du chai contient habituellement grosso modo deux tiers de thé un tiers de lait. C'est le thé à l'indienne. Le problème était qu'il ne restait plus qu'environ un litre de lait à la maison et c'était très loin de suffire pour préparer du chai pour toutes ces personnes. Mais ma mère accepta de préparer le thé sans informer Maharajji du problème du lait.

Curieusement, elle fut capable de préparer le thé pour tout le monde avec la petite quantité de lait dont elle disposait en respectant la proportion de un tiers de lait et deux tiers de thé pour chacun des participants. Ce prodige se produisit par la grâce de Maharajji.