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jeudi 16 août 2007

La nouvelle voiture (Aurora, Allemagne)




Maharajji a fait beaucoup de choses pour moi et je lui en suis très reconnaissant. Un jour, j'eus un accident de voiture et la compagnie d'assurance déclara qu'elle n'allait pas la faire réparer parce qu'elle avait déjà presque dix ans. C'était vraiment un problème pour moi dans la mesure où je travaillais loin de mon domicile et j'avais besoin d'une voiture pour m'y rendre. Que faire? Mon mari n'avait pas d'emploi et mon seul salaire était insuffisant pour acheter une voiture neuve. On décida alors de demander l'aide de Maharajji bien que je fus réticente à cette idée. En fait il nous avait déjà aidé en maintes circonstances et je ne voulais pas l'importuner à nouveau. Toutefois Maharajji accepta d'intervenir et dit que je serais en mesure d'acheter une nouvelle voiture.

Encouragée par sa promesse, je partis choisir une qui me convenait. Cela fait,la question de payement se posait maintenant. Je consultai deux banques pour obtenir le prêt mais elles réclamèrent le bulletin de salaire de mon mari et le mien si bien que je ne pus obtenir de prêt auprès de ces banques. Heureusement, le concessionaire disposait de son propre établissement financier par conséquent je lui demnadai directement le prêt. Pendant que je discutais avec lui, j'espérais qu'il ne me réclamerait pas d'apporter le bulletin de salaire de mon mari en même temps que le mien. Mais heureusement, il ne demanda que le mien. Il me consentit un prêt de 10,000€, la somme dont j'avais besoin pour l'achat de la voiture. J'étais soulagée et en fut très reconnaissant envers Maharajji.

Bien que je fus étonnée d'obtenir un si grand prêt avec seulement mon salaire, cet étonnement s'évanouit très rapidement car je savais qu'avec l'aide de Maharajji tout devient facile. Cependant, six mois environ plus tard, j'avais besoin d'un petit prêt de 2000€. Quand je m'adressai à une banque, il me fut répondu qu'il fallait et le bulletin de salaire de mon mari et le mien pour me l'accorder. Ne pouvant fournir celui de mon mari, je m'adressai à d'autres banques mais j'eus la même réponse et donc je dus abandonner cette idée.

C'est alors je pris pleinement conscience que c'était en vérité un miracle que j'avais pu emprunter 10.000€ toute seule dans la mesure où on me refusait systématiquement de me prêter 2.000€ partout où je passais avec seulement mon salaire. Maharajji avait accepté d'apporter son aide de façon si simple, sans aucun tapage, sans aucun problème. Je dois dire que j'avais une si grande fois en Maharajji que je n'avais pas douté de ses paroles et tout avait semblé si naturel. Avec lui, même les miracles arrivent de façon si naturelle.

lundi 6 août 2007

Une perte très utile (Liloue, France)

La voiture de mon fils avait disparu. Après des jours de recherche vaine, je me lamentais et j'entendis une voix qui me dit:
"Tu pleures la voiture qui allait t'enlever ton fils!"

Maharajji avait fait disparaître la voiture et protégé mon fils qui risquait un très grave accident.
Maharajji est vraiment amour et toujours avec nous.

Un ticket providentiel (Cez, France)


J’attendais depuis plusieurs semaines une autorisation administrative pour une absence prolongée, afin de me rendre en Inde auprès de Maharajji. Cette autorisation exceptionnelle me fut accordée un vendredi, à une semaine de la date de mon départ.


Devant m’absenter plusieurs semaines, il me fallait régler, avant de partir, de nombreux problèmes dans le cadre de mon travail. C'est ainsi que toutes les demi journées des cinq jours précédant mon voyage, du lundi au vendredi, étaient entièrement occupées par des rendez-vous et des réunions. Le départ était programmé pour le samedi suivant. C’est alors que je me rendis compte le dimanche soir que je n’avais pas encore demandé de visa auprès du consulat de l’Inde. Je ne pus dégager dans mon agenda que le lundi matin pour déposer la demande et le mardi après midi pour retirer le visa.


Le consulat ayant été fermé le vendredi précédent, la très longue file d’attente de ce lundi faisait déjà près de cinquante mètres quand j’arrivai. Je n’en avais jamais connue d’aussi longue. Après plus de trois heures d’attente, à dix mètres de l’entrée du consulat nous voyions que de nombreuses personnes en ressortaient de plus en plus vite. Comme nous nous en inquiétions certaines d’entre elles nous informèrent que la distribution des tickets d’accueil était terminée et qu’on leur avait demandé de revenir le lendemain matin. Elles nous recommandaient donc de mettre fin à une attente devenue désormais inutile.


Revenir le matin suivant m’était très difficile. Tout en demandant intérieurement à Maharajji d’intervenir, je m’obstinai à avancer dans cette file où la plupart des gens restaient d’ailleurs, voulant entendre par eux-mêmes qu’ils ne pouvaient pas être reçus. Au bout de plusieurs minutes j’accédai enfin au hall du consulat où je me vis effectivement confirmer par le personnel que seuls ceux qui avaient un ticket pouvaient rester dans le hall, les autres devant revenir le lendemain matin.


Je restai cependant, attendant quelque chose de Maharajji.. Quoi exactement ? Je ne saurai le dire mais je ne me résolvais pas à partir car il me serait ensuite difficile d’obtenir à temps ce visa et la date de mon départ ne pouvait être décalée. Je m’obstinai pendant plusieurs minutes à rester dans l’une des files d’attente avec ceux qui avaient leur ticket alors que n’en ayant pas, je me ferais certainement refouler aux guichets. Je continuais d’invoquer Maharajji et de solliciter son aide.


Tout à coup, une personne à coté de moi dit qu’il y avait un ticket par terre, juste à mes pieds. Je m’en saisis promptement. Personne autour de moi n’avait égaré le sien. Je pus donc le conserver et accéder ainsi aux guichets où je déposai ma demande.


J’obtins même le visa pour le lendemain après-midi comme souhaité, alors que la plupart des demandeurs n’avaient d’autres choix que de revenir le surlendemain vu le nombre très important de dossiers à traiter.


J’eus véritablement le sentiment que manifestement, c’était Maharajji qui avait ainsi répondu à mes prières.

samedi 28 avril 2007

Du thé pour une centaines de personnes (S., Inde)

Au début, quand Maharajji se rendait dans ma ville de Jagraon, il avait l'habitude de tenir des satsangs dans les différentes maisons de ses disciples.
Un jour il dit à mon père:
- Je viendrai à ton domicile pour y donner un satsang.
- Je n'ai même pas de place, tellement ma maison est petite! répondit mon père.
- Je ne prendrai qu'une toute petite place.
- Non je n'ai pas de place, répondit mon père qui ne voulait pas en entendre parler.
- Donc je viendrai seul, continua Maharajji.
- A cette condition, c'est d'accord, conclut mon père.

Quelques jours plus tard, Maharajji arriva chez nous et s'assit dans la chambre d'amis. Il dit alors à mon père:
- Dis regarde, tu dis que tu n'as pas de place mais je n'ai pris qu'un tout petit espace.
Un peu plus tard Maharajji ajouta:
- Je vais aller pour quelque temps sur le toit de ta maison.
Et Maharajji d'aller sur le toit en forme de terrasse. Nos voisins l'aperçurent sur ce toit et vinrent chez nous pour le saluer. Quelque temps après, Maharajji commençait le satsang devant une centaine de personnes venus l'écouter sur ce toit. Maharajji pria ma mère de servir du chai à tout ce monde surtout qu'on était en hiver. Je dois expliquer qu'en Inde, ce qu'on appelle du chai contient habituellement grosso modo deux tiers de thé un tiers de lait. C'est le thé à l'indienne. Le problème était qu'il ne restait plus qu'environ un litre de lait à la maison et c'était très loin de suffire pour préparer du chai pour toutes ces personnes. Mais ma mère accepta de préparer le thé sans informer Maharajji du problème du lait.

Curieusement, elle fut capable de préparer le thé pour tout le monde avec la petite quantité de lait dont elle disposait en respectant la proportion de un tiers de lait et deux tiers de thé pour chacun des participants. Ce prodige se produisit par la grâce de Maharajji.

vendredi 13 avril 2007

Réservation pour cinq (Amrit, Inde)


Il y a quelques années, j'appris que Maharajji était souffrant et par conséquent, je décidai d'aller lui rendre visite. Comme j'habitais au Punjab à plus de 300 kilomètres, il fallait organiser un voyage pour cela et mes deux filles avaient accepté de m'accompagner à Rishikesh pour le voir. Cependant, la veille de notre départ, il me vint l'idée d'inviter mon voisin à venir avec nous. Quand je lui en fis part, il hésita et finalement me dit qu'il réservait sa décision pour le lendemain matin, le jour même du départ.
Le jour venu, il m'informa que non seulement il viendrait aussi, mais que sa propre fille se joindrait à nous. Si bien que nous étions finalement cinq personnes pour le voyage de Rishikesh. Ni mon voisin et sa fille, ni moi et mes filles n'avions prévenu Maharajji de notre visite. On allait lui faire une belle surprise! On se mit en route de très bonne heure car Rishikesh était tout de même assez loin.
Quand nous arrivâmes, nous fûmes reçus par Maharajji et pendant que nous étions en train de converser avec lui, Swami Baldevji entra dans la chambre de réception du Maître. Maharajji lui lança alors:
- Baldev, voici les cinq personnes pour lesquelles je t'avais dit ce matin de réserver les chambres !
Nous fûmes complètement ébahis. Et nous qui comptions lui faire une surprise avec notre visite impromptue !
Nous apprendrons alors que ce même matin-là, ici à Rishikesh, Maharajji avait convoqué Swami Baldevji et lui avait donné des instructions précises pour qu'il réserve des chambres à l'ashram pour cinq personnes qui allaient venir. Il ne fallait, avait-il insisté, que sous aucun prétexte ses chambres soient attribuées à d'autres personnes. Il faut préciser qu'à cette époque les capacités d'hébergement de l'ashram étaient très réduites.

mercredi 11 avril 2007

Il écoute les coeurs (Liloue, France)


Le dernier jour de l’un de mes séjours à l’ashram, tandis que nous étions encore dans notre chambre, je dis à mon mari ma déception de repartir en France sans la paix du cœur que j’escomptais ardemment de ce voyage. Mon cœur n’était pas apaisé, certaines craintes étreignaient toujours mon coeur. Je n’étais pas complètement heureuse.
On alla faire nos adieux au Maître dans sa chambre avant de prendre le taxi pour Delhi. Et sans que nous ayons émis aucune requête ou le moindre regret devant lui, Maharajji nous parla et dans la conversation nous dit que la paix du cœur nous viendra sûrement, mais petit à petit. J’étais très étonnée, parce que le Maître avait lu dans mes pensées et dans mon cœur, et il venait d’apporter la réponse dont j’avais besoin pour mettre un terme à ma tristesse.

Ta lumière a allumé ma lumière (Keshav, Inde)

Un disciple indien raconte:

Ma femme souffrait à une certaine époque du coeur. Son médecin, une dame, lui avait dit de ne pas monter les escaliers. Elle devait se contenter de rester au rez-de-chaussée de notre maison. Dans cette maison, nous avons consacré une chambre spécialement pour notre Maître Maharajji Shri.
Un jour, mon fils et ma fille qui vivaient avec nous à la maison étaient venus ici à Rishikesh si bien que ma femme resta seule en mon absence. Le soir venu, aux environs de 6h30 comme la nuit tombait, elle commença à se faire du souci: ”Il n'y a pas de lumière dans la chambre de Maharajji Shri. Je devrais aller l'allumer.” pensa-t-elle. Mais elle était très faible et se souvenait bien de l'interdiction de monter les escaliers faite par le médecin. Par conséquent elle était très préoccupée par cette situation et pensait tout le temps “comment vais-je allumer cette lumière?” Cette pensée était toujours dans son esprit quand elle tomba dans un semblant de sommeil pendant deux ou trois minutes environ. Quand elle se réveilla, elle découvrit avec étonnement depuis le rez-de-chaussée que la lumière était allumée dans la chambre de Maharajji!
Après cet événement, quand nous arrivâmes à l'ashram quelques jours plus tard, ma femme rapporta cet incident au Maître qui répliqua:
- Tu ne devrais révéler à quiconque ce genre de choses! En de telles circonstances spéciales, quand il n'y a plus aucune autre solution, je me dois de faire ce qu'il faut à titre exceptionnel.
Puis il ajouta:
- Ne te fais pas de soucis, je suis toujours avec vous!
Plus tard, ma femme fut guérie de sa maladie du coeur.

Pluie sélective (Gandhi, Inde)

A une certaine époque, il était d'usage que Maharajji vienne au Punjab pour tenir des satsangs. Un soir, un de ces satsangs avait lieu chez un de mes frères, loin de chez moi.
Et voilà que, pendant ce satsang, une grosse pluie s'abattit sur la ville. Nous étions très embarrassés mon épouse et moi, car nous avions laissé du blé à sécher dehors à notre domicile. Ma femme me demanda d'aller ranger ce blé car il allait être non seulement mouillé mais même emporté par l'eau de ruissellement si nous ne faisions rien. Or l'atmosphère dans le satsang me captivait et pour tout dire, je n'avais pas envie de perdre une miette de ce que Maharajji disait. Je rétorquai donc à ma femme que, compte tenu de l'intensité de cette pluie et de la distance qui nous séparait de notre maison, quoi que je tenterais, j'arriverais toujours en retard; et non seulement le blé était à mon avis déjà perdu, mais je perdrais aussi de la manne spirituelle que le Gourou était en train de distribuer. J'avais fait mes comptes et perte pour perte, j'avais choisi de perdre le blé et garder la nourriture spirituelle du Maître. Je restai donc jusqu'à la fin de l'entretien de Maharajji.
Puis nous rentrâmes à la maison pour constater les dégâts. Et, surprise, le blé était toujours là, bien sec et pas un grain ne manquait. Partout tout autour, il avait plu à grosses gouttes et le sol était complètement détrempé. Mais une force inconnue avait protégé juste le périmètre du blé. On se dépêcha donc de rentrer dans la maison ce fameux blé qui nous avait valu tant de frayeur. Et dès que ce fut fait, une pluie diluvienne s'abattit à nouveau, cette fois, elle n'épargna plus l'endroit où le blé avait été au séchage quelques secondes plus tôt!
Quand plus tard je fus seul avec Maharajji, je lui rapportai ces faits étranges et le miracle qui s'était produit. Il me donna une petite tape sur la tête et ajouta:
- Chut! C'est un secret et surtout n'en parle à personne. Quand tu étais au satsang, tu étais en train d'accomplir mon travail, le travail de la Mission Sacha et le travail du Dieu Tout Puissant. Aussi était-ce mon devoir de faire quelque chose pour toi !

La nonne hollandaise (par une disciple de Hollande)



Je suis hollandaise, disciple de Maharajji. J'ai une tante, nonne dans l'Église Catholique. C'est une personne de nature très compréhensive mais quand je lui annonçai un jour que j'allais partir en Inde pour passer six mois auprès de mon Maître Maharajji, elle n'apprécia pas du tout. "Comment ? un Gourou? Alors que nous avons nous-mêmes une religion"! Ce fut là ses remarques.
Nonobstant, je partis en Inde et une fois auprès de Maharajji, j'entretins une correspondance régulière avec elle. Et je lui relatai par le menu tout ce qui se passait à l'ashram. Aussi les pratiques et la vie à l'ashram lui devinrent familières et l'intéressèrent vivement. Après tout, me disait-elle, elle ne voyait pas beaucoup de différence avec la vie dans son propre monastère catholique.
Après les six mois, je retournai en Hollande et je lui rendis visite. A cette occasion, je lui montrai des photos de Maharajji, de l'ashram Sacha Dham et des gens qui y vivaient, du Gange etc. Et une des photos de Maharajji eut effet de lui plaire particulièrement.
- Pourrais-tu me donner celle là? Demanda-t-elle.
- Bien sûr, elle est à toi! Lui répondis-je.
Et elle posa cette photo près de celle du Seigneur Jésus-Christ sur son autel de prière.
Après avoir travaillé cinq mois en Hollande, je retournai à nouveau pour six mois en Inde. Dans sa première lettre, ma tante m'expliquait qu'elle ne m'écrivait pas souvent mais qu'elle pensait chaque jour à moi surtout que la photo de mon Maître se trouvait sur son autel de prière. Et, ajoutait-elle, elle était très reconnaissante à Maharajji de ce qu'il prenait bien soin de moi.
Quelques mois plus tard, un après-midi, j'étais assise sur la véranda devant la chambre de Maharajji quand Swami Midhaji m'apporta une lettre de ma tante (je recevais tout mon courrier par l'adresse de l'ashram). Après quelques nouvelles courantes, elle écrivait:
"Oh oui, j'avais oublié de te le dire auparavant, mais ton Gourou est devenu mon guide spirituel. Je lui demande tout et il me répond toujours dans mon cœur".
J'étais si émue que je ne pus m'empêcher d'en avoir des larmes aux yeux. Et alors, la porte de Maharajji s'ouvrit. Il me regarda avec un grand sourire narquois. Je me levai donc et commençai à lui parler de ma tante mais il n'écoutait pas et continua son chemin. Juste avant qu'il ne disparaisse au coin de la véranda, je l'appelai à haute voix:
- Maharajji, Maharajji!
- Oui, me répondit-il en se tournant vers moi.
- Maharajji, as-tu beaucoup de disciples Occidentaux n'est-ce pas?
- Oui, beaucoup! Dit-il d'un ton très appuyé.
Je compris que Maharajji prenait soin de tous ceux qui étaient dans le cœur de ses disciples. Cette histoire est d'autant plus remarquable que Maharajji sortit ce jour là de sa chambre à une heure où il ne sort jamais. Il avait certainement été témoin de la lettre de ma tante depuis le début…